À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,42% (22,44 points) à 5.383,81 points. Le Footsie britannique a gagné 0,36% et le Dax allemand 0,37%. L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,33%, le FTSEurofirst 300 0,25% et le Stoxx 600 0,29% .

Milan (+0,08%) a vu sa hausse freinée par le recul de 1,21% d'Atlantia après la surenchère de l'espagnol ACS (+5,17%), via sa filiale allemande Hochtief (+1,04%) sur Abertis.

Ce dernier a pris 7,02%, la meilleure performance du Stoxx 600.

A Paris, Le spécialiste des câbles de télécommunications Nexans a gagné 3,64%, la plus forte hausse de l'indice SBF120, dans le sillage de son rival italien Prysmian (+1,88%), qui a profité de spéculations sur son intérêt supposé pour l'américain General Cable.

Autre hausse marquante du jour, celle de 4,06% de Puma après le relèvement de ses prévisions de résultats 2017, le troisième depuis le début de l'exercice. Dans son sillage, Kering, maison mère du groupe allemand, a pris 0,69%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait elle aussi dans le vert: le Dow Jones gagnait 0,6% et le Standard & Poor's 500 0,1% mais le Nasdaq Composite était stable.

Le Dow a ouvert pour la première fois au-dessus de la barre symbolique des 23.000 points et le S&P comme le Nasdaq ont inscrit de nouveaux records.

CINQUIÈME SÉANCE DE HAUSSE D'AFFILÉE POUR LE DOLLAR

Wall Street profite avant tout du bond de 8,66% d'IBM après ses résultats trimestriels meilleurs qu'attendu, une progression qui équivaut à une augmentation de près de 13 milliards de dollars (11 milliards d'euros) de la capitalisation boursière du groupe informatique.

Sur le marché des changes, le dollar s'apprécie de 0,1% face à un panier de devises de référence et semble bien parti pour enregistrer sa cinquième séance consécutive de hausse à la faveur de la remontée des rendements des bons du Trésor américain. L'euro se traite autour de 1,1770 dollar.

Le rendement des Treasuries à dix ans est remonté à plus de 2,34%, le deux ans a atteint son plus haut niveau depuis novembre 2007 à 1,571% et l'écart de rendement entre les titres à deux ans américains et allemands est au plus haut depuis 2000.

Les investisseurs devraient étudier avec attention le Livre beige de la Réserve fédérale américaine attendu à 18h00 GMT pour tenter d'y déceler de nouveaux indices sur l'évolution de la politique de la Fed.

Selon le baromètre FedWatch de CME Group, la probabilité estimée d'une hausse de taux en décembre est désormais supérieure à 93%, soit une hausse de plus de 10 points en une semaine.

Sur le marché pétrolier, les cours du brut ont nettement réduit leurs gains après les statistiques hebdomadaires des stocks aux Etats-Unis, marqués par une baisse inattendue du taux d'utilisation des capacités de raffinage et une hausse surprise des réserves d'essence et de diesel.

Le Brent avait auparavant atteint un pic de trois semaines à 58,54 dollars.

(Edité par Véronique Tison)

par Marc Angrand