En janvier, les stocks ont augmenté de 2,3 % en glissement annuel. Les stocks sont la composante la plus volatile du PIB. Les stocks privés ont été presque épuisés au quatrième trimestre, dans un contexte de fortes dépenses de consommation, alimentées en partie par des achats préventifs en prévision des droits de douane sur les importations.
Les stocks ont freiné la croissance du PIB au quatrième trimestre, limitant la croissance économique à un taux annualisé de 2,3 %. Les estimations du PIB pour le trimestre janvier-mars vont d'une contraction de 2,4 % à un taux de croissance de 1,3 %.
Les stocks de détail sont restés inchangés au lieu de baisser de 0,1 %, comme estimé dans un rapport préliminaire publié le mois dernier. Ils ont baissé de 0,5 % en décembre.
Les stocks de véhicules à moteur ont chuté de 1,0 % au lieu de la baisse de 1,1 % annoncée précédemment. Ils avaient baissé de 1,5 % en décembre.
Les stocks de détail hors automobiles, qui entrent dans le calcul du PIB, ont augmenté de 0,5 %, au lieu de 0,4 % comme indiqué précédemment. Ils avaient baissé de 0,1% en décembre.
Les stocks des grossistes ont augmenté de 0,8% en janvier, tandis que les stocks des fabricants ont légèrement augmenté de 0,1%.
Les ventes des entreprises ont baissé de 0,8 % en janvier après avoir progressé de 1,0 % en décembre. Au rythme des ventes de janvier, il faudrait 1,37 mois aux entreprises pour écouler leurs stocks, contre 1,35 mois en décembre. (Rapporté par Lucia Mutikani ; édité par Andrea Ricci)