Des grèves ont lieu depuis la mi-janvier, les syndicats protestant contre le projet du gouvernement de repousser de deux ans l'âge de la retraite à 64 ans.

Des sources au sein des syndicats CGT, CFTC et Unsa ont déclaré à Reuters que les huit principaux syndicats français se sont mis d'accord sur une cinquième journée de protestation, après deux journées de protestation en janvier, une mardi et une prévue ce samedi.

Les sources ont ajouté que les syndicats envisagent également d'organiser d'autres journées de protestation les 7 et 8 mars, lorsque le projet de réforme des retraites du gouvernement sera débattu au Sénat.

Mardi, les marches contre le changement ont rassemblé environ 757 000 personnes dans tout le pays, selon le ministère de l'Intérieur, soit bien moins que les 1,27 million de personnes du 31 janvier et les 1,1 million du 19 janvier.

Le pourcentage de travailleurs en grève dans des entreprises clés comme l'opérateur ferroviaire SNCF, l'entreprise de services publics EDF et la major pétrolière TotalEnergies a également baissé lors des trois jours de grève.

EDF a déclaré mardi que 36,9% de son personnel était en grève le 7 février, contre 40,3% le 31 janvier et 46,5% le 19 janvier. Les syndicats ont déclaré que le pourcentage de grévistes à la SNCF au cours de ces trois jours est passé de 46,3 % à 36,5 % et 25 %.

Chez les enseignants et les fonctionnaires, des baisses similaires de la participation à la grève ont été observées, selon les données du ministère.

Les syndicats visent une participation massive samedi, qui sera le premier jour de protestation d'un week-end, lorsque les travailleurs n'ont pas besoin de faire grève ou de prendre congé pour défiler.

"Samedi, tout le monde peut prendre part aux manifestations. Il faut que ce soit une manifestation populaire, massive et festive", a déclaré Laurent Berger, responsable du syndicat modéré CFDT, sur BFM TV .