* VEOLIA ENVIRONNEMENT (-2,91%) accuse la plus forte baisse du CAC 40, le marché continuant de sanctionner le groupe pour son "profit warning" annoncé le 4 août, soulignent des analystes. Depuis son avertissement sur ses résultats, Veolia, qui a évolué cette semaine entre 10,5 et 11,5 euros, perd plus de 10%.

* Les VALEURS CYCLIQUES sont reparties à la baisse après leur rebond de la veille avant le discours de Ben Bernanke sur fond de crise des dettes souveraines et de craintes d'un ralentissement de l'activité économique.

ARCELORMITTAL baisse de 2,25%, CAPGEMINI de 1,81%, et APERAM de 3,04%, plus forte baisse du SBF 120.

* Le SECTEUR AUTOMOBILE résiste davantage à la tendance. Le secteur est soutenu par les fabricants de pneumatiques après une note de Deutsche Bank estimant que ces derniers devraient mieux résister au ralentissement économique.

MICHELIN (+0,8%) signe ainsi la meilleure performance du CAC 40, imité par PLASTIC OMNIUM (+3,51%) sur le SBF 120.

En revanche, PEUGEOT lâche 1,41%, UBS ayant abaissé sa recommandation à neutre, contre acheter, et réduit de plus de 36% son objectif de cours sur la valeur à 21 euros. Le broker estime notamment que le constructeur ne peut pas, en l'état actuel, réaliser son objectif de rattraper ses concurrents en termes de marges.

* Les GROUPES DU SECTEUR DE LA CHIMIE sont affectés par l'annonce de l'allemand Lanxess (-8,29%) d'une hausse de ses prix relatives à la très forte augmentation de ses coûts.

L'indice sectoriel Stoxx perd 1,73%, plus forte baisse sectorielle, ARKEMA recule de 1,67% et AIR LIQUIDE de 0,38%.

* TOTAL (-0,86%) est le principal contributeur à la baisse du CAC 40. Selon le Bulletin de l'Industrie Pétrolière, le groupe pétrolier serait sur le point de céder ses actifs dans l'exploration-production en France tandis que Les Echos rapportent que Total devrait présenter à l'automne une réorganisation d'ampleur de ses activités aval.

* FFP perd 1,85% alors qu'UBS a abandonné son conseil à l'achat sur le titre. L'intermédiaire suisse, qui ne vise plus qu'un cours de 42 euros (contre 71 euros auparavant) pour FFP, est désormais neutre sur la valeur.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Gregory Schwartz, édité par Jean-Michel Bélot