Berne (awp/ats) - Les ventes de succédanés industriels de viande ont battu des records en 2020, augmentant de 49% en un an, indique l'OFAG. En raison de l'accroissement de la consommation à domicile, la pandémie a donné un coup de fouet à ce type de produit dans le commerce de détail.

Au cours des cinq dernières années, la demande de succédanés de la viande a fortement augmenté, constate lundi l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). Cela dans le contexte des mises en garde concernant les effets délétères de la production de viande sur le climat et la biodiversité.

En 2020, le commerce de détail suisse a réalisé un chiffre d'affaires de 117 millions de francs suisses grâce aux ventes de succédanés de la viande, contre 60 millions de francs suisses en 2016. Cela représente presque un doublement, avec un taux de croissance annuel moyen de 18,4%. La statistique ne prend en compte que les succédanés produits industriellement, et pas les protéines végétales brutes telles que les lentilles, pois chiches, etc.

Produit de niche

Par rapport à la viande, les succédanés industriels de la viande restent toutefois un produit de niche dont la part de marché est de 2,3% dans le commerce de détail, note l'OFAG. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés par les produits voulant reproduire l'aspect et le goût de la viande.

Cette sous-catégorie, ainsi que les sous-catégories "Tofu/Tempeh/Seitan" et "Produit végétarien prêt à l'emploi", représentent désormais plus de 60% des ventes totales de succédanés de la viande.

afp/ck