Dans un communiqué, il indique recommander le maintien du taux à ce niveau "dans une optique de stabilité".

Le taux de rémunération du livret A et du livret de développement durable et solidaire (LDDS) est fixé à 0,75% depuis août 2015.

Il est révisable deux fois par an, en janvier et juillet, en fonction d'une nouvelle formule de calcul qui, comme la précédente, prend en compte les niveaux des taux du marché monétaire et de l'inflation hors tabac mais lissés sur une période de six mois pour éviter les à-coups temporaires.

Les premiers restent en territoire négatif du fait de la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne mais le rythme annuel de l'inflation sur les six derniers mois a accéléré à 1,0%, ce qui rend possible une hausse du taux du livret A à ce niveau.

Dans son communiqué, le gouverneur de la Banque de France rappelle qu'il peut proposer au gouvernement un taux différent de celui obtenu par la formule de calcul et invoque le ralentissement de l'inflation depuis le printemps mois pour justifier une dérogation.

"L'inflation a diminué en fin de semestre et reste aujourd’hui modérée, à 0,7 % à fin juin, du fait notamment d'un retour d’une tendance à la baisse des prix de l'énergie", souligne-t-il.

"Le gouverneur a en effet estimé qu’il convenait d'éviter une volatilité de la rémunération de l'épargne réglementée, dans l’intérêt des ménages comme du logement social", que le livret A sert à financer, lit-on encore dans le communiqué.

(Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet)

Valeurs citées dans l'article : BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole