Lombard Odier IM continue de classer la Turquie dans la catégorie "pays vulnérable" au sein de l’univers des marchés émergents "compte tenu des fondamentaux sous-jacents et des indicateurs de développement durable".

"A court terme, les marchés devraient privilégier la stabilité politique (après les élections d'hier qui ont abouti à la victoire du président Erdogan, NDLR). Un parlement minoritaire aurait été synonyme de persistance de l'incertitude. Toutefois, à notre avis, la Turquie a besoin d'un nouveau tour de vis monétaire et de réformes budgétaires pour stabiliser la situation économique et l'opinion. À présent que les élections sont terminées, les marchés espèrent que le bon sens l'emportera et que la stabilité économique redeviendra au premier rang des priorités", décrypte Charles St-Arnaud, stratégiste en investissement chez Lombard Odier IM.