Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé mardi en forte hausse de 1,27%, espérant un accord entre Chinois et Américains pour mettre fin à leur guerre commerciale.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a grimpé de 85,40 points pour terminer à 6.806,94 points.

"Les marchés sont en pleine forme, les opérateurs espèrent que la Chine et les Etats-Unis vont parvenir à un accord commercial", a expliqué David Madden, analyste chez CMC Markets UK.

Après des mois de surenchère sur les droits de douane entre Pékin et Washington, cette perspective a dopé notamment les compagnies minières, sensibles à toute information concernant l'Empire du milieu, principal importateur mondial de métaux industriels. Anglo American s'est élevée de 5,50% à 1.661,60 pence, Antofagasta de 4,71% à 774,40 pence, Glencore de 3,35% à 283,70 pence et Rio Tinto de 3,27% à 3.642,50 pence.

Parmi les valeurs qui ont profité de cette meilleure atmosphère ont figuré le groupe industriel Melrose (+4,78% à 153,30 pence), l'entreprise de services pétroliers John Wood (+4,99% à 644,20 pence) et le loueur de matériel manufacturier Ashtead (+3,58% à 1.664 pence).

La montée de mardi a été d'autant plus remarquable que le marché avait accusé le coup lundi, en pleine incertitude sur le Brexit après la décision de la Première ministre Theresa May de reporter un vote à la chambre des Communes sur l'accord de sortie et d'entamer une nouvelle tournée européenne pour obtenir des assurances supplémentaires.

Les valeurs du BTP, notamment, ont rebondi après avoir chuté lundi, car elles sont particulièrement exposées aux inquiétudes sur le Brexit qui font peser de coûteuses incertitudes au secteur de la construction. Barratt Developments est monté de 1,87% à 447,20 pence, Berkeley de 2,51% à 3.311 pence et Taylor Wimpey de 1,78% à 131,60 pence.

Le géant de la publicité WPP a grimpé de son côté de 4,84% à 844 pence. Les investisseurs ont salué la présentation d'un plan stratégique pour tourner la page de l'ère Martin Sorrell, son ex-patron. Le groupe veut notamment simplifier son organisation et supprimer 2.500 emplois.

Parmi les rares baisses de la journée ont figuré celle du gestionnaire d'actifs Standard Life Aberdeen, qui a perdu 1,90% à 224,85 pence après avoir vu la perspective de son action dégradée par Royal Bank of Canada.

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