Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres évoluait en baisse de 0,36% lundi en début de séance, plombée par le secteur aérien après la décision du Royaume-Uni d'ajouter l'Espagne à sa liste de pays visés par la quarantaine.

Vers 07H20 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 21,89 points à 6.101,93 points.

"La tendance reste fragile et le marché est préoccupé par la quarantaine de deux semaines imposée par le Royaume-Uni pour les voyageurs en provenance d'Espagne", souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

"Le tourisme et la saison estivale vont certainement rester un risque à prendre en compte pour les investisseurs en Europe", selon elle.

Le gouvernement britannique a imposé depuis dimanche aux passagers arrivant d'Espagne une quatorzaine à l'isolement, puisque les cas de coronavirus ont triplé en deux semaines dans le pays en particulier dans la région touristique de Catalogne.

L'attention des investisseurs se tournait également vers l'or, qui a atteint un record historique lundi dans les échanges asiatiques, faisant office de valeur refuge face à la pandémie et aux tensions sino-américaines.

LE SECTEUR AERIEN CHUTE. Ces valeurs étaient déstabilisées par la quarantaine imposée à l'Espagne, qui tombe en pleine saison estivale. Le groupe IAG (British Airways) perdait 8,18% à 182,35 pence, EasyJet 11,88% à 519,00 pence et le voyagiste TUI, qui a suspendu ses voyages vers l'Espagne, 13,28% à 294,50 pence. En outre Ryanair, coté à la Bourse de Dublin, perdait 8,37% à 9,99 euros, après avoir annoncé être tombé dans le rouge pour le trimestre d'avril à juin, frappé par la paralysie du trafic pendant le confinement.

LES PRODUCTEURS D'OR EN HAUSSE. Le cours de l'or a atteint un nouveau record historique à 1.944,71 dollars lundi matin, ce qui profitait aux compagnies minières spécialisées dans le métal précieux. Fresnillo gagnait 3,27% à 1.230,50 pence et Polymetal International 5,37% à 1.902,00 pence.

ASTRAZENECA EN LEGERE BAISSE (-0,16% à 8.638,00 pence). Le laboratoire pharmaceutique a noué un partenariat avec le japonais Daiichi pour développer et commercialiser hors du Japon un traitement contre certains cancers. Le britannique va payer dans un premier temps un milliard de dollars au japonais dans le cadre de l'opération.

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