Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres est repartie de l'avant mardi (+0,66%), profitant de la hausse des cours du pétrole et de l'envolée de l'enseigne de vêtements Next après un relèvement de ses objectifs financiers.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 49,15 points à 7.507,56 points.

Le marché a fait meilleur figure après avoir souffert la veille de la persistance des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.

"L'évolution du pétrole a été le principal carburant de la hausse du FTSE", souligne Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

La hausse du jour s'explique par le bond des valeurs pétrolières, qui pèsent lourd au sein de l'indice vedette. BP a pris 2,91% à 586,70 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 2,41% à 2.695,50 pence.

Le secteur a profité de la bonne tenue des cours du pétrole, le baril de Brent évoluant notamment autour de 82 dollars et au plus haut en quatre ans, en raison de la décision de l'Opep et de ses partenaires de ne pas augmenter la production, malgré les pressions du président américian Donald Trump et au moment où l'offre iranienne devrait diminuer avec les sanctions américaines.

La chaîne d'habillement Next a été par ailleurs la vedette de la séance, avec un bond de 7,69% à 5.518,00 pence. Le distributeur a relevé ses prévisions de bénéfice pour son exercice annuel après une activité plus résistante que prévu cet été, grâce à la vague de chaleur qui a poussé les consommateurs à acheter davantage de vêtements d'été.

En revanche, la fermeté de la livre a pesé sur quelques multinationales, qui voient dans ce cas leurs résultats réalisés à l'étranger perdre de la valeur une fois convertis en livre. Le spécialiste des services éducatifs Pearson a perdu 1,80% à 872,00 pence et le groupe de produits d'hygiène et de santé Reckitt Benckiser 0,80% à 6.780,00 pence.

Enfin, les compagnies aériennes ont été sous pression au lendemain de la publication par le gouvernement britannique d'un document expliquant qu'elles pourraient perdre le droit d'opérer des vols entre le Royaume-Uni et l'UE en cas de Brexit sans accord. Le groupe IAG, propriétaire de British Airways, a lâché 3,96% à 659,40 pence et la compagnie aérienne à bas coûts EasyJet 3,44% à 1.333,50 pence.

jbo/LyS