La volonté mondiale de réduire les émissions de gaz à effet de serre a incité les raffineurs à commencer à construire des installations pour produire du diesel renouvelable moins polluant à partir de canola, de soja et d'autres matières premières.

Certains concurrents canadiens de Louis Dreyfus, tels que Richardson International, Cargill Inc et Viterra, ont déjà annoncé leur intention d'accroître la trituration du canola, ce qui soulève des questions quant à la quantité de cette plante à fleurs jaunes que les agriculteurs peuvent encore cultiver pour approvisionner les usines.

La trituration du soja américain est également en pleine expansion.

Les contrats à terme sur le canola ont atteint des niveaux record l'année dernière après que la Russie a envahi l'Ukraine, qui était alors le plus grand exportateur mondial d'huile de tournesol, ce qui a eu pour effet de restreindre l'offre d'huile végétale.

Le Canada est le premier producteur et exportateur mondial de canola, un cousin du colza qui est principalement transformé en huile végétale pour la consommation humaine et en farine pour l'alimentation animale.

Dans un communiqué, Louis Dreyfus a déclaré que la construction commencerait cette année et ferait plus que doubler la capacité de trituration annuelle de l'installation, qui passerait à plus de 2 millions de tonnes. La société n'a pas précisé la date prévue pour l'achèvement de l'extension ni son coût.

L'installation, vieille de 14 ans, emploie actuellement 120 personnes.