Désillusion après le Beige Book de la Fed. La Fed a publié hier soir son "Livre Beige" (sa feuille de route pour les 6 mois à venir), dans lequel elle a indiqué que l'activité économique a "continué à croître à un rythme modéré", que "dans l'ensemble l'emploi a progressé à un rythme modeste légèrement inférieur à la période précédente", tout comme le taux d'inflation, qui était "stable, voire légèrement inférieur". De plus, ses perspectives sont positives malgré les tensions commerciales persistantes. Dans ce contexte, les opérateurs s'attendent désormais à ce que la Fed se contente de baisser de 0.25 point ses taux lors de sa prochaine réunion, le 31 juillet, contre 0.50 point anticipé plus tôt.

Evasion fiscale et Libra. Afin d'éviter l'évasion et l'optimisation fiscale, les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) tentent de s'entendre sur la mise en place d'une imposition minimale des sociétés. Les ministres et banquiers centraux ont également fait part de leur "inquiétude partagée" autour du projet de la Libra, la cryptomonnaie de Facebook.

L'inflation remonte en juin. La dernière estimation de l'indice des prix à la consommation de la zone euro est ressortie hier à 1.3% (contre 1.2% précédemment), ce qui se rapproche (mais pas bien vite) de l'objectif de la BCE, qui vise une inflation inférieure mais proche de 2.0%.

Les craintes d'un no-deal Brexit affectent la livre sterling. La devise britannique évolue sur des plus bas de 2017 autour de 1.24 dollar en raison des inquiétudes des analystes de voir se dessiner un Brexit dur. En effet, le favori à la succession de Theresa May, Boris Johnson, est déterminé à rejeter le "backstop" irlandais. Tout en restant fermement déterminé à ce que le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 octobre, avec ou sans accord.

Après Google, Amazon. Nous l'évoquions hier, l'administration Trump a fait savoir qu'une enquête allait être lancée contre Google pour une affaire de trahison au profit de la Chine. Aujourd'hui, c'est Amazon qui se retrouve dans le viseur de la justice, cette fois-ci en Europe. La Commission européenne accuse le géant américain d'enfreindre les règles européennes de la concurrence. Cette nouvelle ne devrait pas plaire à Trump, qui a déjà critiqué la commissaire européenne à la concurrence en raison des amendes infligées à des sociétés américaines.

Trump se radicalise. Après ses attaques racistes contre quatre élues démocrates, Trump continue d'accuser ces "idéologues de gauche", de "détruire leur Constitution et de supprimer les valeurs sur lesquelles leur magnifique pays a été bâti". Il s'est félicité de l'échec du vote d'une motion de destitution à son égard, ainsi que de "l'enthousiasme" dont fait part son "formidable" public.