Les républicains et démocrates se sont mis d'accord. "Nous avons trouvé un accord de principe" dixit le sénateur républicain Richard Shelby. Hier soir, les deux camps sont parvenus à s'entendre concernant le financement du mur entre les Etats-Unis et le Mexique. Bien en deçà des 5.7 milliards de dollars exigés par Donald Trump pour construire 200 "miles" (environ 322 kilomètres) de mur à la frontière, l'accord prévoit 1.4 milliard de dollars pour 55 "miles" (89 kilomètres) de clôture en acier. Afin d'éviter un nouveau "shutdown", l'accord doit encore être adopté par la Chambre et le Sénat, et signé par le président avant vendredi, date à laquelle le financement alloué aux administrations fédérales va expirer.

May essaie de gagner du temps pour renégocier l'accord avec l'Union européenne. La Première ministre britannique a dévoilé à la Chambre des Communes aujourd'hui qu'elle avait "besoin de temps" pour discuter avec ses homologues européens de la question de la frontière irlandaise et du "backstop". A quelques semaines de la date fatidique de la sortie de la Grande Bretagne de l'UE, elle tente de rassurer les députés en affirmant que "les discussions sont entrées dans une phase cruciale" et leur demande de "garder leur sang-froid".


Jeremy Corbyn, a envoyé un courrier à May pour faire part des revendications de son Parti. Néanmoins les membres du Parti travailliste ont été étonnés de voir qu'un paragraphe a disparu. Il semblerait qu'il ait pris l'initiative de supprimer à la dernière minute le passage concernant la demande d'un second référendum (selon le quotidien : The Independent) et les membres de son Parti lui demandent des explications. Voici la réponse de Theresa May, publiée sur Twitter :


Mark Carney inquiet des tensions commerciales mondiales, du Brexit et des conséquences sur l'économie. Le gouverneur de la Banque centrale du Royaume-Uni (BoE) a dévoilé lors de son discours en ce début d'après-midi que les investissements des entreprises en Grande Bretagne avaient connu en 2018 le plus important repli depuis la crise financière. Il a ensuite déclaré qu'il était nécessaire de trouver une solution pour le Brexit "dans les prochaines semaines". Puis, il a prévenu (à son tour) que "la poursuite des incertitudes commerciales internationales pourrait saper la croissance mondiale".

En Bref. Le gouverneur de la Banque centrale des Pays-Bas, Klaas Knot, estime que la BCE doit être patiente concernant la prochaine remontée des taux, toujours prévu au deuxième trimestre cette année. Le ministre du Commerce chinois a annoncé que le rythme de la consommation en Chine allait "très vraisemblablement" ralentir cette année encore. Le gouverneur de la Banque centrale d'Irlande, Philip Lane, devrait succéder à Peter Praet au poste de chef économiste de la BCE, à partir du 1er juin prochain, nouvelle à confirmer le 23 mars après un vote des chefs d'Etats et de gouvernements de l'UE. Demain, le Parlement espagnol va voter sur le projet de budget 2019 présenté par le socialiste Pedro Sanchez. Porté par des éléments exceptionnels, le PIB de la Russie a progressé de 2.3% en 2018, dépassant ainsi les attentes de la Banque centrale et du ministre de l'économie et enregistrant le meilleur score depuis six ans.