J-38, les discussions tournent toujours en rond. Philip Hammond, le ministre des Finances du Royaume-Uni a déclaré hier que les européens ne remplaceraient pas le "backstop" nord-irlandais, mais qu'un Brexit sans accord serait une "calamité" pour les deux parties. Il a ajouté que d'autres compromis pouvaient, en revanche, être envisagés, en faisant référence au "compromis Malthouse". Toutefois, selon des journalistes, le gouvernement britannique ne compte pas s'appuyer sur ce compromis lors des négociations avec Bruxelles… Jeremy Hunt, le chef de la diplomatie britannique, a, quant à lui, déclaré que modifier le backstop était "la seule voie" pour éviter un Brexit sans accord.
Une réunion a lieu à 18h30 entre Theresa May et Jean-Claude Juncker. La Première ministre britannique persiste, et veut, encore une fois, tenter de convaincre Bruxelles de modifier l'accord sur le Brexit pour obtenir le soutien de son Parlement. Un diplomate européen vient d'annoncer que le Royaume-Uni avait "jusqu'au 10 mars, peut-être jusqu'au 15 mars au plus tard" pour s'entendre avec l'UE, sinon "ils devront reporter le Brexit ou sortir (sans accord)".
My thoughts on #Brexit as I head to Berlin this morning pic.twitter.com/ozmS9aHtxA
— Jeremy Hunt (@Jeremy_Hunt) 20 février 2019
En Bref. Selon l'Agence France Trésor, la France a emprunté 5.57 milliards d'euros sur les marchés, à court terme, et a levé 7 milliards d'euros à échéance mai 2050 (la demande pour ces obligations a atteint 31 milliards d'euros). Le taux de chômage au Royaume-Uni a terminé à 4.0% en 2018, le taux le plus bas depuis 1975. Le déficit commercial au Japon s'est creusé, passant de 222 milliards de yen en décembre à 370 milliards en janvier. Les exportations japonaises ont plongé en janvier, de 8.4%, après un repli de 3.9% en décembre. Le projet de réforme des retraites au Brésil va être présenté jeudi au Congrès, et devrait permettre d'économiser 800 milliards de reals sur dix ans. Publication des "minutes" de la réunion de janvier de la Fed à 20h (heure de Paris).