Le scénario d'Amplegest pour les prochains mois table sur la poursuite du cycle de croissance mondial à un rythme un peu plus modéré, avec des politiques monétaires plus neutres car moins contraintes par une inflation sous contrôle. Ce scénario sera-t-il suffisant pour provoquer un rebond durable des marchés ? Si l'on regarde les critères de valorisation on constate une désinflation des ratios boursiers en 2018, liée à la baisse ou à la stagnation des indices couplée à la hausse des profits des sociétés, indique la société gestion.

Cette désinflation pourrait ralentir en 2019, tout en restant positive. C'est un élément favorable pour une remontée des actions.

Cependant, les risques à l'origine des baisses récentes sont toujours existants. Au-delà des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, certains enjeux comme le Brexit ou le budget italien sont très proches d'un dénouement que l'on espère positif.

A plus long terme toutefois, la montée des populismes et des tensions sociales dans le monde inquiète. L'Europe et la France sont aujourd'hui en première ligne. Les élections européennes en mars prochain devraient témoigner du rejet de Bruxelles et de ses élites.

Tout ceci pourrait impacter la consommation et l'investissement qui sont avant tout une question de confiance. De la capacité des gouvernements à trouver des réponses rapides à ces inquiétudes dépendra en partie l'évolution du sentiment économique en Europe.

En dépit d'un contexte macroéconomique toujours favorable et d'une valorisation des marchés plus attractive, les aléas du court terme incitent Amplegest à conserver aujourd'hui une certaine prudence dans ses allocations.