Les actions des entreprises qui sont les plus rapides à rendre publics leurs rapports annuels et trimestriels méritent une prime importante par rapport aux entreprises qui sont plus lentes à produire les leurs, selon une étude réalisée par NN IP.

Les recherches menées conjointement par Karim Bannouh (senior portfolio manager- European Equity chez NN IP), Derek Geng, data scientist chez NN IP et Bas Peeters, visiting fellow de la Vrije Universiteit Amsterdam ont révélé que les entreprises les plus tardives en termes de délai de publication de leurs rapports financiers performent moins bien en Bourse.

" Apporter des modifications à un rapport prend du temps, explique Karim Bannouh surtout si une société tente de manipuler la façon dont elle est perçue ou de mettre en évidence certains éléments ".

Une autre raison possible est que les sociétés qui déposent plus rapidement sont celles qui peuvent traiter l'information plus rapidement et plus efficacement, ce qui a des répercussions positives sur les activités commerciales. Les chercheurs ont constaté que ce phénomène s'applique à différents secteurs et régions, et qu'il ne peut être expliqué par le fait que les grandes entreprises déposent leurs demandes plus rapidement que les plus petites.