Scott Bessent a profité de l’interview pour défendre Donald Trump, mis en cause dans une affaire devant le tribunal fédéral de New York. Selon lui, "le président a évidemment le droit de définir l’agenda commercial", ajoutant que "toute tentative de la justice de s’y opposer nuit aux citoyens américains, tant sur le plan des conditions commerciales que des revenus tarifaires".
Il affirme également que cet événement ne réduit pas le pouvoir de négociation de son pays, évoquant une forte demande pour conclure un accord commercial avant l’entrée en vigueur des tarifs.
Il assure que cet événement ne diminue pas le pouvoir de négociation de son pays, soulignant la forte demande pour conclure des accords commerciaux avant l’application des tarifs.
Ça avance en Europe, ça recule en Chine.
Des accords bilatéraux seraient proches de leur conclusion, et “ça bouge” avec l’Union Européenne, selon le secrétaire au trésor. Une manière de compenser l’annonce d’un gel des négociations avec Pékin ? Possible. Toujours est-il que Bessent a confirmé que les discussions avec la Chine sont "stalled", autrement dit à l’arrêt.
L’ampleur des enjeux complique la tâche des deux puissances, a-t-il souligné. Une relance pourrait venir d’un appel attendu entre Donald Trump et Xi Jinping.
De l’espoir au recul
Le monde saluait les efforts diplomatiques des deux camps après avoir passé de 145% à 30% sur les produits chinois et de 125% à 10% sur les produits américains, et l’annonce d’une trêve de 90 jours.
Nous voilà à reculer d’une case.
Budget, DOGE et IA
Interrogé par un cadre de Goldman Sachs, inquiet de voir le déficit budgétaire relégué au second plan, Scott Bessent a répondu que les revenus tarifaires aideraient à le résorber, et s’est dit confiant de le ramener à sa moyenne de long terme d’ici la fin du mandat.
Concernant Elon Musk, avec qui les relations sont notoirement tendues, Bessent l’a tout de même remercié pour son engagement en faveur du Dogecoin et annonce que le DOGE n’est qu’au début de son histoire.
Enfin, questionné sur les résultats publiés par Nvidia mercredi soir, il a prédit que l’intelligence artificielle devrait booster le PIB américain de 1% cette année, avec un second point de croissance attendu d’ici 12 à 24 mois grâce aux gains de productivité.