Johannesburg (awp/afp) - La direction de la compagnie South African Airways (SAA) a annoncé de nouvelles discussions mardi avec le gouvernement et les syndicats pour tenter de trouver une issue à une grève qui continue à clouer une partie de ses avions au sol.
Depuis vendredi, une bonne partie des 5.000 salariés de l'entreprise, selon les syndicats, ont cessé le travail pour obtenir des augmentations de salaires et exiger l'abandon d'un plan de restructuration qui prévoit un millier de licenciements.
SAA traverse de sérieuses turbulences financières attribuées à sa mauvaise gestion et à la corruption qui a régné sous la présidence de Jacob Zuma (2009-2018).
La compagnie, contrainte ces derniers jours d'annuler des centaines de vols, a annoncé mardi avoir rouvert plusieurs de ses liaisons, notamment internationales, à la faveur du retour à leur poste de certains grévistes.
"Nous allons retrouver cet après-midi les syndicats pour essayer de trouver une solution", a également indiqué à la presse la présidente de son conseil d'administration, Thandeka Mgoduso.
"Nous faisons tout notre possible pour résoudre l'impasse actuelle", a-t-elle ajouté.
Le ministre des Entreprises publiques Pravin Gordan devait participer mardi aux discussions avec la compagnie et les syndicats, selon SAA.
Depuis des années, le gouvernement sud-africain a été contraint de multiplier les aides budgétaires d'urgence pour maintenir à flots la compagnie, dont la dette est officiellement chiffrée à 9,2 milliards de rands soit 560 millions d'euros.
SAA est classée au deuxième rang des compagnies aériennes africaines, derrière Ethiopian Airlines.
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