(Actualisé avec début des manifestations)

par Alexander Besant et Olga Grigoryants

NEW YORK/LOS ANGELES, 13 novembre (Reuters) - De nouvelles manifestations ont eu lieu dimanche dans différentes villes des Etats-Unis, pour la cinquième journée consécutive, contre l'élection du républicain Donald Trump à la présidence.

Les manifestants se sont retrouvés dans des parcs de New York et de San Francisco, et d'autres projetaient de le faire également à Oakland, en Californie, selon les réseaux sociaux.

Plusieurs milliers de personnes ont pris part à une marche à partir de la pointe sud de Central Park, à Manhattan, entre une propriété de Trump, sur Columbus Circle, et la Trump Tower située à 1,5 km de là.

"Disons-le haut et fort, disons le clairement, les immigrants sont les bienvenus ici!" ont-ils scandé.

A San Francisco, un millier de personnes ont traversé le parc du Golden Gate en direction d'une plage où ils ont scandé "Faisons des vagues!" "Je rejette le racisme!" et "A bas les Trump!", lisait-on sur leurs pancartes.

Aux cris de "pas mon président" et "l'amour triomphe de la haine", plusieurs milliers de manifestants étaient descendus dans la rue samedi pour protester contre l'élection de Donald Trump. Les rassemblements les plus importants de samedi avaient eu lieu à New York, Los Angeles et Chicago.

Les organisateurs dénoncent les mesures promises par le président élu pour limiter l'immigration et stigmatiser les musulmans. Ils rappellent aussi les accusations d'agressions sexuelles dont fait l'objet le magnat de l'immobilier new-yorkais.

A Portland, non loin de San Francisco, la police dit avoir arrêté samedi soir plus de 20 personnes, alors que les manifestants lançaient des pétards et des bouteilles en direction des forces de l'ordre et refusaient de se disperser.

Donald Trump s'est plaint dimanche sur son compte Twitter de la couverture que lui a réservé jusqu'à présent le New York Times, la jugeant "très médiocre et très inexacte".

"Le @nytimes a adressé à ses abonnés une lettre s'excusant pour sa MAUVAISE couverture à mon égard. Je me demande s'ils changeront, mais j'en doute!", a écrit Trump sur Twitter.

Le journal publie dans ses éditions de dimanche une lettre de deux de ses dirigeants, Arthur Sulzberger et Dean Baquet, qui, sans s'excuser, remercient les lecteurs pour leur fidélité et se demandent comment les entreprises de presse ont sous-estimé le soutien à Donald Trump. (Avec Jane Ross à Los Angeles et Brendan O'Brien à Milwaukee; Danielle Rouquié et Eric Faye pour le service français)