La voiture, produite à Mulhouse (Haut-Rhin) pour l'Europe ainsi qu'en Chine, sera commercialisée à partir du second semestre.

Il s'agit de la deuxième génération de DS après celle lancée en 2010 comme une déclinaison "premium" de Citroën, avant de s'émanciper progressivement en abandonnant les célèbres chevrons qu'arborait l'iconique DS de 1955, à laquelle la nouvelle marque de PSA ne cesse de faire des clins d'oeil.

DS7 proposera une suspension active par caméra, qui détecte les imperfections de la route cinq mètres devant le capot et corrige l'assiette de la voiture, de quoi revendiquer un niveau de confort digne de la légendaire suspension hydropneumatique en cours d'abandon.

Modèle aux ambitions mondiales conformément à la stratégie du président du directoire de PSA Carlos Tavares, la DS7 viendra compléter une gamme limitée actuellement à la petite DS3, à la DS4 compacte et à la DS5 présidentielle, auxquelles sont venus s'ajouter trois modèles spécifique pour la Chine, dont une berline et le SUV DS6.

La marque compte sur cette offensive en termes de produits ainsi que sur l'arrêt progressif de ses ventes dans les concessions Citroën avec la constitution d'un réseau distinct pour asseoir définitivement son image et renouer avec la croissance à partir de 2018.

L'an dernier, les volumes de DS ont encore reculé d'environ 16% dans le monde, à 85.981 unités, leur quatrième année consécutive de baisse après un démarrage en fanfare entre 2010 et 2012.

A son lancement, la DS7 sera proposée avec trois motorisations essence et deux blocs diesel. Mais elle inaugurera surtout à partir du printemps 2019 l'hybride rechargeable de PSA - un moteur essence de 200 chevaux et deux moteurs électriques, à l'avant et sur l'essieu arrière, pouvant porter la puissance totale du véhicule à 300 chevaux.

DS7 inaugure également la nouvelle boîte de vitesse automatique huit rapports EAT8 du japonais Aisin, qui sera compatible avec les modèles thermiques mais aussi hybrides du groupe.

La voiture, présentée à deux pas de la place Vendôme, joue toujours à plein la carte du "luxe à la française" avec des phares avant et des feux arrière facettés, des feux diurnes en points perles et les incontournables clignotants à défilement qui rappellent le raffinement des grandes berlines allemandes.

(Edité par Dominique Rodriguez)

par Gilles Guillaume