Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris poursuivait son rebond à mi-séance lundi (+0,89%), les investisseurs mettant de côté les questions de géopolitique pour reprendre un peu d'entrain.

A 11H45 (09H45 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 45 points à 5.105,92 points dans un volume d'échanges de 665 millions d'euros. Vendredi, il avait fini en net repli de 1,06%.

La cote Parisienne a ouvert en hausse pour ensuite continuer sur cette tendance, aidée par le rebond de Wall Street en fin de semaine dernière.

Les investisseurs semblaient oublier momentanément les tensions entre Washington et Pyongyang, alors que le dossier nord-coréen a fortement pesé sur les transactions la semaine écoulée.

Focalisant l'attention, Donald Trump a affirmé en fin de semaine dernière que l'option militaire était "prête à l'emploi" contre Pyongyang.

"Le président a du pain sur la planche en ce moment, alors les investisseurs qui espèrent de nouveaux projets d'infrastructures, ainsi qu'une réforme des impôts et du secteur bancaire pourraient attendre un certain temps", observe dans une note David Madden, un analyste de CMC Markets.

Néanmoins, les opérateurs de marché présents en dépit du week-end prolongé du 15 août semblaient reprendre goût pour les actifs risqués, après un fort mouvement vers les valeurs refuges la semaine écoulée. La cote Parisienne était en outre aidée par un petit repli de l'euro face au dollar.

Du côté des indicateurs, le marché avait plusieurs statistiques à digérer, dont la production industrielle en zone euro, en recul de 0,6% en juin par rapport à mai, mois où elle avait progressé de 1,2%.

La production industrielle en Chine a quant à elle fortement ralenti en juillet, s'essoufflant à l'unisson des ventes de détail.

Le Japon a de son côté affiché au printemps une croissance économique vigoureuse, accélérant le rythme après déjà cinq trimestres positifs.

Sur le front des valeurs, Unibail-Rodamco était soutenu (+2,71% à 213,80 euros) par l'annonce de son programme de rachat d'actions pour un montant maximal de 750 millions d'euros.

Le secteur bancaire, qui avait souffert la semaine dernière, reprenait des couleurs, à l'image de Société Générale (+2,51% à 48,40 euros), Crédit Agricole (+1,13% à 15,26 euros) ou BNP Paribas (+1,35% à 66,57 euros).

CNP Assurances reculait de 1,53% à 19,90 euros, pénalisé par l'annonce de la fin en 2021 de son accord de distribution avec le groupe brésilien Caixa Economica Federal (CEF), celui-ci n'ayant pas souhaité le reconduire.

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