PARIS (Reuters) - La porte-parole du gouvernement, réélue dimanche dans la 12e circonscription de Paris, Olivia Grégoire, a écarté lundi l'hypothèse d'une dissolution par Emmanuel Macron de l'Assemblée nationale issue du second tour des législatives dimanche, où le camp présidentiel n'est pas parvenu à réunir une majorité absolue.

Interrogée lundi sur France Inter sur l'éventualité que le chef de l'Etat envisage une dissolution de l'Assemblée nationale, la porte-parole du gouvernement a répondu par la négative.

"Au moment où je vous parle, non", a-t-elle déclaré.

Alors que trois des 15 ministres en lice lors de ces législatives ont été battus dimanche au deuxième tour - Brigitte Bourguignon (Santé), Amélie de Montchalin (Transition écologique) et Justine Benin (Mer) - un nouveau gouvernement sera nommé "dans les prochains jours", a précisé Olivia Grégoire.

Alors que la Première ministre Elisabeth Borne s'est imposée de justesse dans sa circonscription dans le Calvados (avec 52,46% des suffrages), la question de sa démission "ne s'est pas posée" à ce stade, a ajouté la porte-parole du gouvernement.

"Elisabeth Borne est réélue, Elisabeth Borne a douze membres de son gouvernement réélu au moment où je vous parle la question (d'une démission-NDLR) ne s'est pas posée et on verra dans les prochaines heures".

(Reportage Elizabeth Pineau, rédigé par Myriam Rivet, édité par Kate Entringer)