BRUXELLES, 26 mai (Reuters) - Les séparatistes flamands d'extrême droite du Vlaams Belang devraient réaliser une percée aux élections législatives belges qui avaient lieu dimanche, un score qui devrait compliquer la formation du prochain gouvernement à Bruxelles.

La Belgique organisait dimanche les élections européennes, mais aussi législatives et régionales.

Selon les premiers résultats, le Vlaams Belang est en passe de devenir le deuxième plus grand parti en Flandre derrière la N-VA, formation séparatiste plus modérée, qui paie sa participation au dernier gouvernement fédéral.

Miet Smet, veuve de l'ancien Premier ministre Wilfried Martens et responsable politique chrétienne-démocrate, a évoqué une journée électorale "noire", au contraire jugée "pleine d'espoir" par le chef du Vlaams Belang, Tom Van Grieken.

Le parti d'extrême droite a pour l'heure toujours été exclu des coalitions de gouvernement, à tous les échelons du pouvoir.

En Wallonie, un sondage de sortie des urnes diffusé par RTL donne les socialistes de l'ancien Premier ministre Elio di Rupo en tête devant le Mouvement réformateur (centre droit) de l'actuel chef du gouvernement Charles Michel.

Au vu des résultats qui se dessinent, Charles Michel pourrait bien expédier les affaires courantes pendant des mois avant que les partis ne parviennent à bâtir une nouvelle coalition.

A l'issue des élections de 2010, il avait fallu attendre 541 jours - un record mondial - avant que Di Rupo prenne ses fonctions de Premier ministre. (Philip Blenkinsop Jean-Stéphane Brosse pour le service français)