Mais les ventes de la poupée Barbie, qui fête son cinquantenaire, ont rebondi fortement aux Etats-Unis, après une vaste campagne de promotion.

Le directeur général de Mattel, Robert Eckert, a assuré que le groupe allait continuer à contrôler ses coûts dans un contexte de crise économique.

Le groupe a déjà supprimé environ 1.000 emplois et augmenté autour de 5% les prix de ses jouets pour le printemps.

La perte trimestrielle s'est accrue à 51 millions de dollars, soit 14 cents par action, contre 46,6 millions de dollars ou 13 cents un an plus tôt.

Les analystes avaient tablé sur une perte de 13 cents, selon Reuters Estimates.

Le chiffre d'affaires a reculé de 15% à 785,6 millions de dollars au premier trimestre, notamment sous l'effet du raffermissement du dollar, qui a pesé pour 7 points de pourcentage, contre 792,53 millions attendus par le marché.

Les ventes de fin d'année ont clos une année 2008 très difficile pour les fabricants de jouets. Les ventes au détail du secteur aux Etats-Unis ont reculé de 3% à 21,64 milliards de dollars l'année dernière, selon le cabinet d'études NPD Group.

Malgré l'accent mis sur les réductions de coûts, Mattel a lancé cette année une campagne mondiale centrée autour du cinquantenaire de la poupée Barbie, qui souffrait de ventes faibles depuis des mois alors que le goût des enfants change en matière de jouets.

Ces efforts semblent payants: les ventes mondiales de Barbie ont baissé de 5% en données brutes au premier trimestre, moins que l'ensemble des ventes, et elles ont progressé de 18% aux Etats-Unis.

Mattel a vu ses ventes brutes globales reculer de 6% aux Etats-Unis et de 23% à l'international.

Aarthi Sivaraman, version française Dominique Rodriguez et Stanislas Dembinski