S'exprimant lors d'une conférence de presse, il a jugé les marchés bien approvisionnés mais a ajouté que les capacités inemployées en Arabie saoudite étaient modestes, ce qui implique qu'une réduction de l'offre des gros producteurs pourrait se traduire par des tensions sur le marché.

"Les marchés sont actuellement très bien approvisionnés mais il ne faut pas oublier que les capacités de réserve de l'Arabie saoudite sont très maigres; c'est pourquoi une baisse importante de la production des grands producteurs pétroliers aurait aujourd'hui des incidences négatives pour les marchés et les tendraient encore plus", a-t-il dit.

"J'appelle donc tous les consommateurs et les producteurs de la planète à faire preuve de bon sens en ces jours difficiles."

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) souhaite une réduction, coordonnée avec ses alliés, d'un million à 1,4 million de barils par jour (bpj) afin de prévenir une accumulation des stocks.

Alexandre Novak, le ministre russe de l'Energie, a déclaré lundi que son pays, qui n'est pas membre de l'Opep, comptait signer un accord de partenariat avec l'organisation, dont les modalités seront examinées lors de la réunion de l'Opep du 6 décembre à Vienne.

Les cours du pétrole étaient en légère hausse lundi mais à moins de 67 dollars, le prix du baril de Brent accuse toujours un repli de plus de 20% par rapport à son pic du 3 octobre (86,74 dollars).

(Tatiana Jancarikova; Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)