Les employeurs industriels finlandais affirment que des salaires plus élevés menacent la compétitivité tandis que les syndicats affirment que l'offre salariale actuelle détériorera le niveau de vie des employés.
La grève de 10 jours, qui devrait débuter le 14 janvier, affecterait les activités de plus de 200 entreprises en Finlande, dont Nokia, Kone, Metso Outotec et Outokumpu, ainsi que les entreprises suédoises Sandvik et SSAB et l'entreprise suisse ABB.
Les syndicats rencontreront le conciliateur national finlandais le 4 janvier pour tenter de trouver une solution sur les augmentations de salaire dans la nouvelle convention collective de travail, a déclaré jeudi le bureau du conciliateur.
Une autre grève est prévue pour fermer les usines finlandaises de la société forestière UPM pendant trois semaines à partir du 1er janvier après qu'UPM ait rejeté les demandes des travailleurs pour une convention collective de travail spécifique à la société.
En octobre 2020, Finnish Forest Industries, la fédération représentant les entreprises forestières, a déclaré qu'elle abandonnerait la négociation collective et remplacerait les accords sectoriels par des entreprises négociant directement avec le personnel.
La société rivale d'UPM, Stora Enso, a signé des conventions collectives spécifiques à l'entreprise en octobre
