* En Europe, le CAC 40 gagne 1,3% et le Stoxx 600 1,09%
    * Wall Street en légère hausse à mi-séance

    28 juillet (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé
jeudi, les investisseurs se montrant hésitant après la contraction surprise de
l'économie américaine au deuxième trimestre, tandis que le pétrole a augmenté de
plus de deux dollars le baril et que les rendements des bons du Trésor ont
reculé.  
    À Paris, le CAC 40         a terminé en hausse de 1,3% à 6.339,21 points. Le
Footsie britannique         a cédé 0,04% et le Dax allemand          gagné
0,88%. 
    L'indice EuroStoxx 50             prend 1,23%, le FTSEurofirst 300         
0,97% et le Stoxx 600          1,09%.
    Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est contracté au deuxième
trimestre, baissant de 0,9% en rythme annualisé sur la période avril-juin,
montre la première estimation du département du Commerce publiée jeudi, après
une contraction de 1,6% au premier trimestre.            
    Cette contraction alimente les spéculations sur un ralentissement du
resserrement monétaire de la Fed, qui a relevé mercredi l'objectif de taux des
fonds fédéraux de trois quarts de points. 
    Les commentaires de son président Jerome Powell ont en effet donné à
certains investisseurs l'espoir d'un ralentissement du rythme des hausses de
taux.             
    
    VALEURS 
    Ipsen          (+16,17%) a fini parmi les plus fortes hausses du Stoxx 600
après avoir relevé ses perspectives annuelles.
    Schneider Electric          , en tête du CAC 40, s'adjuge 6,5%.
    Airbus affiche un des plus forts reculs du CAC 40 (-2,94%) après avoir revu
à la baisse mercredi son objectif de livraisons d'appareils pour 2022. 
    
    A WALL STREET 
    Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en légère hausse,
l'indice Dow Jones        gagne 0,64%, à 32.405,24 points et le Standard &
Poor's 500       , plus large, progresse de 0,71%.  
    Le Nasdaq Composite         prend 0,59%.
    
    LES INDICATEURS DU JOUR 
    En Allemagne, l'inflation a enregistré une accélération inattendue en
juillet pour atteindre 8,5% sur un an, alors que les économistes interrogés par
Reuters anticipaient en moyenne un léger ralentissement à 8,1% en rythme annuel
après la progression de 8,2% en juin.             
    Autre indicateur économique du jour, les inscriptions hebdomadaires au
chômage ont reculé à 256.000 aux Etas-Unis contre 261.000 la semaine précédente.
            
    
    CHANGES
    Le billet vert efface ses gains après un rebond à la mi-journée, alors que
l'annonce de la contraction du PIB américain alimente les spéculations sur un
ralentissement du resserrement monétaire de la Fed. Le dollar est en hausse face
à un panier de devises de référence        (+0,34%) tandis que l'euro, à 1,0128
dollar (-0,73%), efface quasiment tous ses gains de la veille       
    
    TAUX
    Les rendements obligataires de la zone euro ont chuté jeudi en raison de
l'intensification des craintes de récession mondiale avec notamment,
l'accélération inattendue de l'inflation allemande en juillet. 
    Le rendement du Bund             à dix ans a reculé de 13 points de base à
0,8030%. 
    Le rendement de l’OAT             française de même échéance a baissé de 15
points de base à 1,3740%.
    Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans             s'affiche à
2,6723%, en baisse de plus de cinq points de base.
    
    PÉTROLE
    Le pétrole a augmenté de plus de deux dollars le baril jeudi, prolongeant
les gains de la session précédente, soutenu par un meilleur appétit pour le
risque parmi les investisseurs, alors que la baisse des stocks de brut et un
rebond de la demande d'essence aux États-Unis ont soutenu les prix.
    Le baril de Brent         progresse de 0,97% à 107,65 dollars.
    Le baril de brut léger américain        prend 0,93% à 98,17 dollars. 

    
    A SUIVRE vendredi: [USN nL8N2Z984A] 
    Parmi les indicateurs attendus vendredi, les investisseurs prêteront
attention aux résultats en première estimation du PIB de la Zone Euro, de la
France et de l'Allemagne. Attendus également, les chiffres préliminaires de
l'inflation française et de la zone euro en juillet. 

 (Rédigé par Kate Entringer, édité par Jean-Michel Bélot)