En hausse

  • Ipsen (+16,16%) : le groupe biopharmaceutique a été dopé par le relèvement de ses objectifs 2022. Ipsen table sur une croissance des ventes totales du groupe supérieure à 7%, à taux de change constant. La marge opérationnelle des activités devrait, elle, dépasser 36% contre un précédent objectif de plus de 35%.
  • Verallia (+9,9%) : le groupe verrier Verallia a publié un résultat net de 179 millions d'euros au premier semestre 2022 contre 133 millions d'euros au premier semestre 2021 (+34,9 % contre le premier semestre 2021) et un résultat par action de 1,49 euro. Il relève par ailleurs son objectif annuel d’Ebitda ajusté à entre 750 et 800 millions d’euros pour l’année 2022.
  • Melexis (+3,3%) : les résultats trimestriels sont salués par le marché. "Malgré la persistance des contraintes liées à la chaîne d'approvisionnement, Melexis a enregistré une conversion des commandes en ventes légèrement meilleure au deuxième trimestre de l'année 2022", note ING. Les prévisions ont été relevées.
  • Gestamp (+3,5%) : l'équipementier automobile bondit après avoir annoncé hier soir une hausse de ses bénéfices semestriels. La direction reste toutefois prudente pour la seconde partie de l'année, ce qui n'entame pas l'enthousiasme des investisseurs.
  • Smurfit Kappa (+5,7%) : le spécialiste des emballages a vu son bénéfice semestriel bondir de 50%. Le management s'est montré très confiant dans les perspectives du secteur.
  • Adidas (-3%) : plusieurs analystes ont abaissé leurs recommandations après l'abaissement des prévisions 2022. L'ampleur de la réduction des perspectives du groupe a été plus importante que prévu par les analystes. À -5% ce midi, l'action s'est fortement reprise cet après midi pour finir dans le positif.

En baisse

  • Scor (-18,6%) : les impacts de la guerre en Ukraine, des catastrophes naturelles et de la grave sécheresse au Brésil ont dégradé les comptes semestriels du réassureur dans des proportions plus importantes que prévu. Scor a ainsi essuyé une perte nette, part du groupe de 239 millions d'euros contre un bénéfice de 380 millions d'euros un an auparavant à la même époque.
  • JCDecaux (-11,8%) : dans un communiqué paru ce matin, le numéro un mondial de la communication extérieure dit ne plus prévoir qu'un taux de croissance du chiffre d'affaires organique d'environ 7% sur le trimestre en cours du fait de l'impact négatif des mesures de restrictions sanitaires prises en Chine.
  • Accor (-11,7%) : les actions du plus grand groupe hôtelier d'Europe, Accor, ont perdu 7% jeudi, après que des perspectives de bénéfices décevantes pour 2022 aient éclipsé une forte hausse du chiffre d'affaires semestriel.
    La société a déclaré qu'elle prévoyait de déclarer des bénéfices de base (EBITDA) pour l'ensemble de l'année de plus de 550 millions d'euros (561 millions de dollars), contre 22 millions l'année dernière.
  • Nexity (-11%) : le résultat opérationnel courant (ROC) du promoteur immobilier, mesure clé de sa performance financière, a reculé de 17% au premier semestre par rapport à la période correspondante de 2021. Au premier semestre, le résultat opérationnel courant de Nexity s'est inscrit à 110 millions d'euros, contre 133 millions d'euros un an plus tôt.
  • Fincantieri (--2,7%) : le premier semestre s'achève sur une perte de 234 M€, accentuée par une dépréciation sur les projets dans les infrastructures.
  • M6 Métropole Télévision (-1,15%) : le marché craint que la fusion avec TF1 n'ait pas lieu, après un rapport préliminaire sévère de l'Autorité de la concurrence.
  • Eurofins (-5%) : les résultats semestriels sont solides, du moins facialement parce que la croissance organique est un peu décevante, note Jefferies. "Les prévisions pour l'exercice 2022 ont été revues à la hausse, mais la baisse implicite de la marge à environ 20% et la mise à jour modérée du FCF peuvent soulever des questions", note l'analyste.
  • Michelin (-5%) : les bénéfices du premier semestre sont inférieurs d'environ 7% aux attentes et le flux de trésorerie disponible est faible. Le groupe a confirmé ses objectifs mais revu en baisse les perspectives d'évolution de ses marchés.