En hausse

  • Bobst (+15,5%) : Le fabricant suisse de machines d'emballage et d'imprimantes industrielles a publié de bons résultats semestriels. Le Vaudois a confirmé ses objectifs annuels. Mais c'est l'offre de rachat déposée par JBF Finance sur les minoritaires, libellée à 78 CHF par action, qui dope le titre.
  • Bechtle (+5,4%) : Le groupe allemand a publié de bons chiffres semestriels, toujours solides en dépit des ventes contraires. Le marché apprécie.
  • Galp (2,9%) : La compagnie pétrolière et gazière portugaise Galp Energia a annoncé lundi un bond de 90 % de son bénéfice ajusté au deuxième trimestre, en invoquant la flambée des prix du pétrole et une forte augmentation de sa marge de raffinage.
  • Faurecia (+2,8%) : Forvia, l'équipementier né du rapprochement entre Faurecia et Hella, a été pénalisé par les pénuries au premier semestre, ce qui a fait baisser sa marge opérationnelle à 3,7%. Un peu en-deçà des attentes, mais plutôt rassurant, jugent les investisseurs. Le management se dit confiant dans les objectifs annuels.
  • Orange (+1,5%) : L'opérateur télécoms français va fusionner ses activités espagnoles avec celles de MasMovil. L'opération crée une entité valorisée 18,6 Mds€. Les discussions initiales avaient été annoncées début mars. La transaction se fait sur une base paritaire. La nouvelle entreprise pourra être cotée en bourse, tandis qu'Orange a un droit de prise de contrôle du groupe combiné au prix de l'IPO.

En baisse

  • Eutelsat (-17,8%) : Accueil glacial pour les discussions de rapprochement avec le concurrent britannique OneWeb, dont Eutelsat détient déjà 23%. Selon les termes de la transaction envisagée, les actionnaires d'Eutelsat et de OneWeb détiendraient chacun 50% du groupe combiné. "Sur la base du dernier prix de transaction, OneWeb est évalué à 3,1 milliards d'euros tandis qu'Eutelsat est actuellement évalué à 2,4 milliards d'euros, ce qui signifie qu'il y aura une dilution conséquente pour les actionnaires d'Eutelsat", estime l'analyste d'AlphaValue Romain Pierredon, qui juge que le pari est risqué, mais qu'il se comprend dans un contexte de concurrence spatiale accrue.
  • Galapagos (-7,2%) :Jefferies est passé de conserver à sousperformance cette nuit. "Les redressements prennent du temps, même un nouveau PDG de J&J ne peut rien y changer", écrit le bureau d'études, qui estime en outre qu'un rachat est extrêmement improbable compte tenu de l'option d'achat de Gilead.
  • Philips (-7,7%) : nouvelle déception sur les résultats et nouvel abaissement des objectifs. L'écart est très important par rapport aux attentes, souligne ING. "On s'attendait à une baisse des prévisions, mais l'ampleur de la réduction de la marge est beaucoup plus importante que prévu. Les prévisions pour l'exercice 2025 exigent une amélioration assez significative au cours des trois prochaines années alors que la période 2019/2022 a été très décevante.
  • Kuehne + Nagel (-2,5%) : Le Logisticien suisse subit de sévères prises de bénéfices en dépit de solides résultats trimestriels. Les investisseurs pensent que le meilleur est passé pour le secteur, même s'ils se sont trompés à plusieurs reprises au cours des derniers trimestres.
  • Volkswagen (-1,2%) : Le départ surprise du CEO Herbert Diess en pleine transition vers l'électrique inquiète les investisseurs. Controversé, Diess sera remplacé par le président du directoire de Porsche, Oliver Blume.