Zurich (awp) - La marche des affaires s'est améliorée sur territoire helvétique, poussée par la bonne forme de l'industrie manufacturière, le commerce de détail et le commerce de gros. Si les entreprises suisses semblent bien plus confiantes en avril qu'au début de l'année, la préoccupation grandit autour de la disponibilité des produits intermédiaires.
Le climat des affaires dans le commerce du détail n'a jamais été aussi bon que depuis 2008, c'est-à-dire avant le début de la crise financière mondiale, affirme mercredi le Centre de recherches conjoncturelles (KOF).
Le secteur de la planification de projets dispose d'un environnement plus favorable, tandis que le redressement des prestataires de services n'avance que très lentement.
La situation est stable dans la construction, précise l'institution, tandis que celle des prestataires de services financiers et d'assurance a légèrement régressé par rapport au mois précédent, même si elle reste bonne.
Grand perdant de la pandémie de coronavirus, le secteur de l'hôtellerie et de la restauration pâtit encore d'un climat défavorable, et ses acteurs s'attendent à un recul de 32% de leurs revenus en 2020.
Le secteur "des autres services" s'attend lui à une baisse de 8% de son chiffre d'affaires, notamment "les entreprises des secteurs du transport et de l'entreposage ainsi que des arts, spectacles et loisirs", précise le communiqué.
Les retrouvailles générales avec les beaux jours pourraient toutefois être ternies par la menace de pénurie concernant les produits intermédiaires. La proportion des entreprises touchées par le problème a bondi de 10 points de pourcentage par rapport à janvier pour atteindre les 24% en avril.
Cela est particulièrement le cas parmi les sociétés actives dans l'économie de gros (51%), le commerce de détail (43%), la fabrication (38%) ou encore la construction (36%).
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