La productivité non agricole, qui mesure la production horaire par travailleur, a baissé à un taux annualisé de 2,1% au dernier trimestre, a indiqué le département du Travail. Ce chiffre a été révisé à la hausse par rapport au rythme de baisse de 2,7 % estimé le mois dernier.

La productivité a augmenté à un taux non révisé de 1,6 % au quatrième trimestre. Les économistes interrogés par Reuters avaient prévu que la productivité serait révisée à la baisse à un taux de 2,5 %.

La productivité a diminué de 0,8 % par rapport à l'année précédente, au lieu du taux de 0,9 % annoncé précédemment. C'est le cinquième trimestre au cours duquel la productivité a baissé en glissement annuel. Les changements importants intervenus dans la composition de la main-d'œuvre à la suite de la pandémie de COVID-19 ont rendu difficile une lecture claire de la productivité.

La baisse de la productivité pèse sur les marges bénéficiaires. Les bénéfices des entreprises ont baissé pendant trois trimestres consécutifs.

Les coûts unitaires de main-d'œuvre - le prix de la main-d'œuvre par unité de production - ont augmenté de 4,2 % au premier trimestre. Ils ont été révisés à la baisse par rapport au rythme de croissance de 6,3 % annoncé précédemment. Ils ont baissé à un taux de 2,2 % au quatrième trimestre, au lieu d'augmenter à un rythme de 3,3 % comme estimé précédemment.

Les coûts unitaires de main-d'œuvre ont augmenté à un taux de 3,8 % par rapport à l'année précédente, révisé à la baisse par rapport au taux de 5,8 % annoncé précédemment.

Malgré les révisions à la baisse, les coûts de la main-d'œuvre augmentent trop rapidement pour être compatibles avec l'objectif d'inflation de 2 % de la Réserve fédérale.

La rémunération horaire a augmenté à un rythme de 2,1 % au cours du dernier trimestre. Elle avait précédemment progressé à un rythme de 3,4 %.

La rémunération a baissé de 0,7 % au cours du trimestre octobre-décembre, au lieu d'augmenter de 4,9 % comme indiqué précédemment. Elle a augmenté à un taux de 3,0 % par rapport au premier trimestre 2022, révisé à la baisse par rapport au taux de 4,8 % précédemment estimé.