Le troisième groupe publicitaire mondial a également annoncé la démission à compter du 30 juin de David Kenny, directeur général de VivaKi, qui regroupe les activités de Publicis dans le numérique.

"Les évolutions possibles futures de David Kenny auraient impliqué une installation à Paris, ce qui, pour des raisons familiales, était inenvisageable", a fait savoir la société dans un communiqué diffusé mardi, précisant que David Kenny serait remplacé par Jack Klues.

"Pour ma part, j'ai indiqué en réponse à la question posée par le conseil que j'apporterai tant qu'il sera utile mon concours au groupe et veillerai à ce que, le moment venu, la succession se passe dans les meilleures conditions possibles pour le groupe, ses clients, ses collaborateurs et ses actionnaires", déclare Maurice Lévy, cité dans le communiqué.

En parallèle, Jean-Yves Naouri a été nommé au poste de directeur général délégué de la société (chief operating officer) à compter du 1er juillet avec comme objectif de travailler sur "la simplification de l'organisation et l'optimisation des moyens et de la croissance".

"Dans le cas du départ de Maurice Lévy à fin 2011, nous avions envisagé une solution bicéphale pour le remplacer avec un duo assez complémentaire Naouri-Kenny", écrit dans une note Emmanuel Chevalier, analyste chez CM-CIC Securities, estimant que la démission du patron de VivaKi constitue "forcément une mauvaise nouvelle au niveau opérationnel".

"Le départ de Kenny et le report sine die du départ de M. Lévy change la donne et remet en course Jean-Yves Naouri (seul), mais redonne également l'opportunité à d'autres dirigeants du groupe comme Kevin Roberts, Richard Pinder ou Olivier Fleurot, voire à une solution externe", ajoute-t-il.

Vers 12h20, le titre Publicis cédait 0,68% à 33,10 euros pendant que le CAC 40 se repliait de 1,23%.

Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez