LYON, 7 juillet (Reuters) - Les Etats-Unis ont remporté dimanche à Lyon la finale du championnat du monde de football féminin, s'octroyant le titre mondial pour la quatrième fois de leur histoire, après une victoire 2-0 sur les Pays-Bas.

Les deux équipes s'étaient séparées à la mi-temps sur un score nul malgré une domination des Américaines, face à une défense héroïque des Néerlandaises sauvées à plusieurs reprises par leur gardienne, Sari Van Veenendal.

Les championnes du monde sortantes ont ouvert le score en deuxième mi-temps à la 61e minute par un penalty de leur emblématique capitaine Megan Rapinoe, après une faute de la Néerlandaise Stefanie Van Der Gragt sur une autre vedette de l'équipe des Etats-Unis, Alex Morgan.

Moins de huit minutes plus tard, la discrète mais souvent décisive Rose Lavelle, bourreau des Anglaises en demi-finale, alourdissait le score au terme d'une contre-attaque et d'une chevauchée solitaire dans les lignes néerlandaises.

Le match s'est alors débridé, avec une succession de contre-attaques d'un but à l'autre et c'est encore une fois les interventions de Sari Van Veenendal qui ont épargné aux Pays-Bas ce qui aurait pu tourner à l'humiliation.

La Suède a terminé troisième de ce championnat du monde après sa victoire 2-1 samedi contre l'Angleterre.

La France, organisatrice de cette coupe du monde qui a suscité un véritable engouement pour le football féminin, a pour sa part été éliminée par les Etats-Unis en quarts de finale. (Noémie Olive et Cécile Mantovani à Lyon, Emmanuel Jarry à Paris)