JERUSALEM - Après deux jours passés en Arabie saoudite, Donald Trump est en Israël, deuxième étape de sa tournée marathon de neuf jours à l'étranger où il espère relancer le processus de paix israélo-palestinien.

"Nous avons devant nous une occasion rare d'apporter la sécurité, la stabilité et la paix à cette région et à ses peuples", a déclaré le président américain.

"Mais nous ne pouvons y arriver qu'ensemble. Il n'y a pas d'autre moyen", a-t-il ajouté lors de la cérémonie protocolaire organisée à son arrivée ce matin à l'aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv.

Le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, a indiqué aux journalistes présents à bord d'Air Force One que Donald Trump était disposé à "s'investir personnellement" dans le processus de paix si les dirigeants israéliens et palestiniens se donnent les moyens de le faire aboutir.

Le chef de la Maison blanche, qui s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, verra demain le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en Cisjordanie.

Sur le plan des symboles, le président américain s'est par ailleurs rendu au mur des Lamentations. Il est aussi allé dans l'église du Saint-Sépulcre.

Après Israël et la Cisjordanie, Donald Trump se rendra mercredi au Vatican, puis le lendemain en Belgique pour un sommet de l'Otan, avant d'achever sa tournée par le sommet du G7 en Sicile, les 26 et 27 mai.

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BRUXELLES - Le président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, a déclaré qu'il n'attendait pas d'accord définitif sur la Grèce à l'issue de la réunion des ministres des Finances de la zone euro programmée cet après-midi à Bruxelles.

Il estime que le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide pourrait être décidé dans la journée. En revanche, a-t-il ajouté à son arrivée à Bruxelles, une décision formelle sur un éventuel allègement de la dette Grecque ne pourra intervenir, si nécessaire, qu'à l'expiration du programme en cours d'assistance financière.

Portant sur 86 milliards d'euros d'aide aux finances grecques, l'actuel programme de renflouement - le troisième conclu entre Athènes et ses créanciers internationaux depuis le début de la crise de la dette grecque en 2009 - arrive à échéance en 2018.

Le président de l'Eurogroupe a également indiqué qu'il était temps que le Fonds monétaire international (FMI) se joigne au plan d'assistance financière.

Le FMI est convaincu qu'un allègement de dette, ou au moins la promesse claire d'un allègement aujourd'hui, est nécessaire pour restaurer la confiance des investisseurs dans le pays, en particulier si la Grèce, dont la dette représente 197% du PIB, veut revenir l'an prochain sur les marchés.

A PARIS, l'entourage d'Emmanuel Macron a rapporté que le président français avait rappelé lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras sa volonté de trouver un accord pour alléger le poids de la dette grecque.

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PARIS - Emmanuel Macron s'entretiendra demain avec les organisations syndicales et patronales avant d'engager les réformes sociales controversées qu'il espère boucler au pas de charge et qui constitueront le premier test politique de son quinquennat.

Le président veut présenter durant l'été un projet de loi d'habilitation pour pouvoir, par ordonnances, simplifier le droit du travail, décentraliser la négociation sociale en donnant plus de place aux accords majoritaires d'entreprises et de branches, et encadrer les décisions des prud'hommes.

Des promesses de campagne vues comme autant de casus belli par certains syndicats, qui avaient mené en 2016 une longue bataille dans la rue contre la réforme du droit du travail menée par le gouvernement de François Hollande.

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PARIS - La campagne pour les élections législatives des 11 et 18 juin a commencé ce lundi dans un contexte de mue lié à l'irruption de La République en marche (LREM) d'Emmanuel Macron, aux difficultés des partis traditionnels et aux nouvelles règles de non cumul des mandats.

Quelque 6.500 candidats en lice pour constituer l'Assemblée de 577 députés ont trois semaines pour convaincre plus de 47 millions d'électeurs de confirmer, ou non, leur choix de l'élection présidentielle.

Dans un entretien à Paris-Normandie, le nouveau Premier ministre, Edouard Philippe, espère l'émergence d'une majorité claire sous peine de laisser les "marchandages entre partis" ressusciter un "certain esprit de la IVe République".

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PARIS - Le groupe EDF a démenti les informations de BFMTV, qui affirmait ce matin qu'il aurait un plan visant à repousser à 2050 l'objectif d'abaisser à moins de 50% la part du nucléaire dans la production électrique.

"EDF dément formellement les rumeurs malveillantes sur l'existence d'un plan secret fixant à 2050 l'objectif de 50%", écrit le groupe sur son compte Twitter. "EDF s'inscrit dans le cadre de la loi de transition énergétique."

Le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a confirmé pour sa part l'objectif de voir la part de l'électricité d'origine nucléaire passer de 75% à 50% en 2025 et assuré que la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) serait fermée.

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WASHINGTON - Ford a confirmé aujourd'hui le départ de son directeur général, Mark Fields, remplacé par James Hackett, le patron de la division en charge du développement de véhicules autonomes, un limogeage que plusieurs sources expliquent par des inquiétudes croissantes sur la performance boursière et les perspectives industrielles du deuxième constructeur automobile américain.

Ford a dégagé l'an dernier un bénéfice record de 1,2 milliard de dollars en Europe mais après une année 2016 record, le constructeur fait face au ralentissement du marché automobile américain.

Sa capitalisation boursière, au cours de clôture de vendredi, n'atteignait plus que 43 milliards de dollars, huit milliards de moins que celle du constructeur de voitures électriques Tesla.

La semaine dernière, le constructeur a annoncé son intention de supprimer 1.400 emplois en Amérique du Nord et en Asie, ce qui n'est selon les journaux qu'une petite fraction des 20.000 suppressions de postes qui pourraient être annoncées en tout.

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PARIS - Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l'Education nationale, a affirmé ce matin son attachement au baccalauréat mais souhaite qu'il soit plus concentré sur quelques matières.

"C'est un repère très important," a-t-il dit sur BFMTV, ajoutant sa volonté d'éviter qu'il soit "trop épais, comme c’est le cas aujourd’hui", en le concentrant sur quelques matières.

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PARIS - Michel Field, directeur de l'information de France Télévisions, a présenté ce matin sa démission, cinq jours après l'annonce polémique du retrait de l'animateur David Pujadas de la présentation du journal de 20h00.

Dans un message interne, Michel Field, qui avait été nommé par la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte, explique sa décision par "un souci d'apaisement". Il était visé par une motion de défiance qui devait être mise au vote des journalistes.