Zurich (awp) - Principales informations économiques de la journée, résumées par l'ats/awp:

HORLOGERIE: Swatch a porté plainte auprès du Tribunal administratif fédéral contre la dernière décision de la Commission de la concurrence (Comco) liée à la livraison de mouvements par la filiale du biennois, ETA, à des marques horlogères ne faisant pas partie du groupe. Le propriétaire d'Omega et Longines a déposé cette plainte le 20 janvier, a indiqué le groupe horloger à AWP, confirmant ainsi un article publié par le journal "NZZ". Le Biennois veut pouvoir choisir librement ses clients de mouvements mécaniques mais également déterminer les volumes.

CHIMIE: Le chimiste de spécialités Clariant a annoncé la nomination de Stephan Lynen au poste de directeur financier à partir du 1er avril. L'actuel directeur de la division "Additives" succède à Patrick Jany qui a décidé de rejoindre l'armateur danois AP Moller-Maersk, annonce le groupe bâlois. M. Lynen, spécialiste en finances âgé de 49 ans, travaille depuis plus de 20 ans pour Clariant. Il a occupé différentes positions de cadre au sein du groupe durant cette période.

INTERNET ET LOGICIELS: Google contre Bruxelles: la bagarre dure depuis 2010. Elle se déplace à Luxembourg, où l'américain, mis trois fois à l'amende pour abus de position dominante, se défendra devant la justice européenne. Le tribunal de l'UE accueille pendant trois jours les plaidoiries de la première des trois batailles qui opposent le géant de l'internet à la Commission européenne, l'affaire dite "Google Shopping".

AUTOMOBILE: Nissan a porté plainte devant un tribunal civil au Japon pour réclamer 10 milliards de yens (83,4 millions d'euros) de dommages et intérêts à son ancien patron Carlos Ghosn. Ce dernier, réfugié au Liban depuis sa fuite du Japon, poursuit lui-même le constructeur automobile nippon. Le groupe explique dans un communiqué que cette plainte vise à récupérer une "partie significative" des dommages causés selon lui par son ancien patron durant des années de "mauvaise conduite et d'activités frauduleuses" de sa part.

INTERNET ET LOGICIELS: Le japonais SoftBank Group a publié des résultats mitigés, avec un bénéfice net divisé par trois sur un an pour les neuf premiers mois de son exercice 2019/20 et une perte opérationnelle liée aux contre-performances de son fonds Vision Fund. Entre avril et décembre 2019, le géant des investissements dans les nouvelles technologies a dégagé un bénéfice net de 476,6 milliards de yens (4,2 milliards de francs suisses), contre 1538 milliards de yens un an plus tôt.

BOISSONS: Le brasseur néerlandais Heineken a publié un bénéfice net en hausse de 13,2% pour l'année 2019, à 2,1 milliards d'euros (2,2 milliards de francs suisses), notamment grâce à une "solide performance" au cours du second semestre. Heineken, qui a finalisé en avril un partenariat avec l'entreprise China Resources Beer, principal producteur de bière chinois, a enregistré un chiffre d'affaires de 28,5 milliards d'euros, en progression de 6,4%, a indiqué le groupe dans un communiqué.

COMMERCE DE DÉTAIL: Kering a réalisé des ventes et une marge record en 2019, tiré par l'Asie et son fleuron Gucci qui frôle les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le groupe de luxe se disant "confiant" tout en restant "vigilant devant les nombreux aléas" comme l'épidémie de coronavirus. Dans un communiqué, le directeur général François-Henri Pinault a salué "une nouvelle année de croissance forte et rentable", avec un chiffre d'affaires qui "a largement dépassé les 15 milliards d'euros et notre marge opérationnelle courante qui a, pour la première fois, franchi la barre des 30%".

CHIMIE: Le spécialiste néerlandais de la peinture AkzoNobel a fait état d'un bénéfice net à 539 millions d'euros (574 millions de francs suisses) pour l'année 2019, contre 6,7 milliards d'euros en 2018, une irrégularité qui s'explique par la vente de sa branche chimie. AkzoNobel a finalisé en octobre 2018 la vente de sa division "Chimie de spécialité" au fonds d'investissement américain Carlyle Group et au fonds souverain singapourien GIC pour un montant de 10,1 milliards d'euros, dont 6,5 milliards d'euros ont été versés aux actionnaires.

BIENS DE CONSOMMATION: Bic a vu son bénéfice net progresser légèrement sur un an mais publie des résultats plus faibles qu'initialement prévu, en raison d'un environnement volatil qui a pénalisé ses principaux produits. Le bénéfice net du géant français des stylos à bille, rasoirs jetables et briquets a augmenté de 1,5% sur un an à 176,1 millions d'euros (187,4 millions de francs suisses), a-t-il annoncé, un résultat inférieur aux attentes du consensus d'analystes interrogé par Factset.

SERVICES FINANCIERS: Le gestionnaire français d'actifs Amundi a vu son bénéfice net progresser de 12,2% en 2019, dépassant les prévisions des analystes, et a enregistré la plus forte collecte de son histoire. Le bénéfice net du groupe a atteint 959 millions d'euros (1,02 milliard de francs suisses) l'an dernier, tiré notamment par un très bon quatrième trimestre, alors que le fournisseur de données financières Factset tablait sur 941,8 millions et Bloomberg sur 937 millions d'euros.

HYDROCARBURES: Le géant pétrolier britannique BP, sous pression pour réduire son impact environnemental face à l'urgence climatique, s'engage à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, tout en restant très flou sur la manière d'y parvenir. Cet objectif, dévoilé mercredi par le groupe, est porté par le nouveau directeur général Bernard Looney, en poste depuis une semaine et qui promet dans un communiqué de "réinventer BP".

HYDROCARBURES: Le géant américain du négoce des céréales et matières premières agricoles Bunge a accusé une lourde perte lors de son exercice 2019, après avoir enregistré une très importante provision exceptionnelle au troisième semestre, a-t-il annoncé. La perte annuelle s'est élevée à 1,32 milliard de dollars (1,29 milliard de francs suisses), contre un bénéfice net de 233 millions de dollars un an auparavant, a précisé l'entreprise dans un communiqué.

PHARMA: Le géant israélien des médicaments génériques Teva, en pleine restructuration, a de nouveau publié des résultats dans le rouge, avec une perte nette de presque un milliard de dollars pour 2019 (presque autant en francs suisses), en raison notamment de dépréciations d'actifs et de provisions pour des litiges. Cette perte est toutefois moins importante que celle de 2,4 milliards de dollars enregistrée en 2018, où le groupe avait déjà subi des dépréciations.

awp