Zurich (awp) - Principales informations économiques de la journée:

BANQUES: Credit Suisse prévoit une perte au premier trimestre 2022. L'établissement bancaire a annoncé la constitution de provisions dans le cadre de litiges en cours qui affecteront le résultat. La tonalité des commentaires est négative. La banque aux deux voiles a constitué des provisions pour risques juridiques à hauteur de 700 millions francs suisses. Les litiges en question sont déjà connus et remontent à plus de dix ans, précise la banque. Le résultat trimestriel sera affecté à hauteur de 600 millions.

INTÉRIM: Le groupe zurichois Adecco a annoncé l'apport de 9'319'130 actions lors de la période initiale d'acceptation de l'offre publique d'achat obligatoire annoncée précédemment sur la société franco-belge Akka Technologies. Lancée par la filiale d'Adecco, Modis International, sur Akka Technologies, la période initiale d'acceptation de l'offre a pris fin le 13 avril 2022. En plus des actions, 1'652 obligations convertibles ont été apportées à l'offre, soit 94,40% des obligations convertibles en circulation, auxquelles l'offre se rapporte.

BIÈRES: Alors que les brasseries suisses font face à une augmentation des coûts, les consommateurs pourraient bien aussi bientôt devoir payer un peu plus pour déguster une bière. Mais la faîtière de l'industrie brassicole, l'Association suisses des brasseries, assure que l'approvisionnement n'est pas menacé. En matière de livraisons, les brasseries suisses affrontent une situation tendue depuis quelque temps déjà, note Marcel Kerber, directeur de l'Association suisse des brasseries, interrogé par AWP. Outre les effets liés à la pandémie de coronavirus, le phénomène illustre aussi les conséquences du blocage du canal de Suez et depuis peu, la guerre en Ukraine.

BOISSONS ALCOOLISÉES: Le brasseur néerlandais Heineken a fait état d'un bénéfice net en hausse au premier trimestre et a indiqué qu'une bière pourrait bientôt coûter plus cher à cause de la hausse des prix des matières premières. Au cours des trois premiers mois de l'année, Heineken a récolté les fruits de précédentes hausses des prix, ainsi que du retour des Européens et des Asiatiques dans les restaurants et les cafés.

AUTOMOBILE: L'équipementier automobile Continental a indiqué qu'il allait relancer "temporairement" sa production en Russie pour éviter des poursuites judiciaires dont Moscou menaçait les employés locaux du groupe allemand. Continental avait suspendu début mars la fabrication dans son usine à Kaluga, à quelque 170 km de Moscou, en raison de l'invasion de l'Ukraine.

ALIMENTATION: Sept mois après l'arrivée de son nouveau directeur général, Antoine de Saint-Affrique, le géant de l'agroalimentaire Danone a publié un chiffre d'affaires en hausse de 10,2% au premier trimestre, à 6,2 milliards d'euros (près de 6,4 milliards de francs suisses), et maintient ses objectifs 2022. Ce rendez-vous financier était capital pour le groupe. Après des mois de troubles internes conclus par le départ agité de son ancien patron Emmanuel Faber, en mars 2021, le groupe cherche désormais à rassurer ses actionnaires.

COMMERCE INTERNATIONAL: Les importations du Japon en valeur ont de nouveau flambé en mars, sur fond de la dégringolade du yen et de l'envolée des prix des hydrocarbures dans le sillage de la guerre en Ukraine. Les importations japonaises ont bondi de 31,2% sur un an le mois dernier à 8873,3 milliards de yens (65,8 milliards de francs suisses). Celles regroupant le pétrole, le gaz et le charbon ont décollé de 80,5%, selon le ministère des Finances.

COMMERCE INTERNATIONAL: L'Italie a enregistré en février un déficit commercial de 1,66 milliard d'euros sur un an, dû à une hausse sensible du montant des importations de gaz. En février 2021, la troisième économie de la zone euro avait affiché un excédent commercial de 4,75 milliards d'euros.

HYDROCARBURES: Les cours du pétrole se reprenaient légèrement mercredi au lendemain du fort repli essuyé la veille. Les investisseurs demeuraient cependant inquiets d'un possible ralentissement économique généralisé, voire une récession, lesquels se traduiraient par une demande d'or noir réduite. Mercredi peu avant 09h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 108,33 dollars, en hausse de 1,01%. La veille au soir, il avait dégringolé de 5,22% à 107,25 dollars. Quant aux 159 litres de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en mai, ils se négociaient à 103,47 dollars, gagnant 0,89%, après avoir chuté mardi en soirée de 5,22% à 102,56 dollars.

awp