Il n'y a aucune raison impérieuse de changer les dates qui ont été convenues par les parties, a déclaré Rogers.

Rogers a fait ces commentaires dans le cadre d'une objection formelle déposée auprès du tribunal de la concurrence, qui a rejeté la demande du commissaire à la concurrence de disposer d'un délai supplémentaire pour enquêter sur la vente de Freedom Mobile à Quebecor Inc.

L'agence antitrust a bloqué l'acquisition de Shaw par Rogers pour 20 milliards de dollars canadiens (15,5 milliards de dollars), affirmant qu'elle réduirait la concurrence sur le marché concentré des télécommunications au Canada, où les clients paient des factures parmi les plus élevées.

Rogers a proposé la vente de Freedom Mobile comme moyen d'apaiser les préoccupations en matière de concurrence.

L'autorité antitrust a demandé une prolongation d'au moins six semaines de la procédure de fusion pour examiner si la vente de Freedom Mobile maintiendra la concurrence sur le marché canadien des télécommunications. Le tribunal entendra cette semaine les arguments de toutes les parties concernées sur la prolongation du calendrier des audiences.

Pour un article sur les prochaines étapes de l'audience Rogers-Shaw.

Les avocats de Rogers avaient envoyé une lettre au tribunal en juillet pour s'opposer à la demande de prolongation, mais le dépôt de jeudi développe leurs arguments.

Les actions de Shaw Communications se négociaient en hausse de 0,6 % à 34,93 $CAN, soit un escompte de 13,8 % par rapport au prix proposé par Rogers. Rogers se négociait en hausse de 0,1 % à 57,30, tandis que l'indice de référence des actions canadiennes était stable.

(1 $ = 1,2868 dollar canadien)