1°) Saft et ses batteries hautes technologies pour l’armée Britannique (+30% depuis le début d’année)



Saft est la société française numéro un mondial dans la conception, fabrication et commercialisation de batteries de haute technologie destinées aux secteurs de l’industrie et de la défense. L’AMF vient de valider la semaine passée l’OPA de Total sur Saft pour 950 millions d’euros. La compagnie pétrolière versera ainsi aux actionnaires de Saft 36.50 euros par action, coupon de 0.85 euro par action détaché. Cette offre valorise donc la société sur la base de ses derniers comptes publiés à 9x son Ebitda 2015.

Saft vient par ailleurs de signer un contrat de plusieurs millions de livres sterling (pour 2 ans) afin de fournir des batteries militaires spécialisées au ministère de la Défense britannique. Dans le détail, il s’agira d’apporter à la société américaine Leidos des milliers de batteries rechargeables pour équiper les forces de défense britanniques que ce soit pour des radios ou des hélicoptères.
Ce contrat conclu en mars dernier prévoit des livraisons s’échelonnant jusqu’à fin 2018. Cette annonce est positivement accueillie par les marchés puisque le titre reste proche de l’équilibre alors même que les bourses européennes naviguent très nettement en territoire négatif.





D'un point de vue fondamental, le titre apparaît faiblement valorisé si l'on se fie à son ratio VE/CA (1.27x estimé pour l'exercice en cours). Les perspectives de croissance du groupe sont intéressantes d'après les estimations des analystes. En effet, ces derniers anticipent une progression constante du chiffre d'affaires ainsi que des marges pour les exercices à venir.





2°) Airbus et l’aéronautique civile en Chine (-15% depuis le début d’année)

 


Airbus, le constructeur aéronautique européen, par le biais de sa branche hélicoptère vient d’enregistrer une commande ferme de plus d’un milliard d’euros au profit d’un consortium chinois pour la fourniture de 100 hélicoptères H135 (valeur 700 millions) et le montage d’une chaîne d’assemblage pour 300 millions d’euros. C’est à compter de 2018, que cet hélicoptère de moyen tonnage destiné aux missions de sécurité publique sera construit sur une nouvelle chaîne d’assemblage à Qingdao en Chine durant les 10 prochaines années.

C’est la Chancelière allemande Angela Merkel qui a signé l’accord en présence du premier ministre chinois Li Keqiang.

L’enjeu est majeur et le marché phénoménal puisque la Chine ne compte actuellement que 700 hélicoptères civils sur son territoire… contre 12.000 aux Etats-Unis. D’ici 2020, la Chine devrait d’ailleurs selon les analystes couvrant le secteur, dépasser le marché Nord-Américain.

L’entreprise bénéficie d’une situation financière très solide compte tenu de son niveau de trésorerie nette et de ses marges. Le titre présente un niveau de valorisation très faible avec une valeur d’entreprise estimée à 0.5x son chiffre d’affaires.



Les analystes restent confiants sur la valeur avec un consensus de cours moyen à 66.9 euros alors que la valeur côte actuellement 52 euros, soit un potentiel de 24%.







3°) Thalès et la Défense néerlandaise (+7% depuis le 1er janvier)

 


L’un des leaders européens de la fabrication et commercialisation d’équipements et de systèmes électroniques pour l’aérospatial, transport, défense et sécurité, vient de signer avec la société néerlandaise Unica (plus grand fournisseur indépendant de services techniques aux Pays-Bas) un contrat s’élevant entre 100 et 250 millions d’euros selon le communiqué même de Thalès.

Le contrat consiste en l’installation, l’exploitation et la maintenance d’un nouveau système de surveillance et de sécurité sur plus de 170 sites aux Pays-Bas pour une durée de 15 ans.





La société publie généralement au-dessus du consensus des analystes avec des taux de surprise globalement positifs. Les prévisions de chiffre d’affaires de la société ont été dernièrement revues à la hausse d’après le consensus des analystes qui couvrent le dossier. Les analystes ont soutenu l’évolution positive des activités du groupe en réajustant à la hausse de manière conséquente leurs prévisions de bénéfice net par action.