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Les perspectives 2018 de TSMC sont moins bonnes que prévu, mais la demande pour les terminaux mobiles haut de gamme est plus favorable qu'il y a trois mois, a assuré le groupe asiatique. Un discours qui va dans le même sens que les indications fournies par Broadcom ou Skyworks. C'est ailleurs que le bât blesse, plus précisément du côté des cryptomonnaies. La chute des cours du début de l'année a, semble-t-il, entraîné un coup de frein sur les investissements dans le minage, réduisant la demande pour les processeurs dédiés. Un constat qui était déjà à l'origine du premier message de prudence du Taïwanais en avril dernier.
Des européennes bien placées
Ces précisions sont plutôt rassurantes pour les acteurs des semiconducteurs exposés aux smartphones, comme le franco-italien STMicroelectronics ou l'allemand Dialog Semiconductor. Après un premier semestre teinté de prudence, un regain de confiance pourrait s'amorcer et entraîner de bonnes prévisions trimestrielles. "La grosse inconnue, c'est le contenu individuel en dollars de chaque société dans les trois potentiels nouveaux iPhone", tempère toutefois Guenther Hollfelder, chez Baader Helvea, "et le succès des nouveaux terminaux".
Les publications du secteur approchent. Apple est annoncé pour le 31 juillet, après ams (23 juillet) et STMicroelectronics (25 juillet), mais avant Dialog (2 août). Les analystes ne sont pas inquiets pour STM. Certes, les smartphones constituent le principal effet de levier des résultats de l'entreprise, mais elle peut aussi s'appuyer sur d'autres piliers robustes, notamment l'industrie et l'automobile (le Franco-Italien est, aussi, présent dans la Tesla 3 par exemple). "Je m'attends à ce que la société oriente le marché sur une très forte croissance du chiffre d'affaires au 3ème trimestre", explique Janardan Menon (Liberum), qui vise 9,2% de croissance séquentielle au T3, pour une marge opérationnelle de 15,3%. Le management, compte tenu des tensions sur le commerce international, devrait se garder de réviser en hausse ses anticipations 2018, estime toutefois Menon.
Des européennes bien placées
Ces précisions sont plutôt rassurantes pour les acteurs des semiconducteurs exposés aux smartphones, comme le franco-italien STMicroelectronics ou l'allemand Dialog Semiconductor. Après un premier semestre teinté de prudence, un regain de confiance pourrait s'amorcer et entraîner de bonnes prévisions trimestrielles. "La grosse inconnue, c'est le contenu individuel en dollars de chaque société dans les trois potentiels nouveaux iPhone", tempère toutefois Guenther Hollfelder, chez Baader Helvea, "et le succès des nouveaux terminaux".
Les publications du secteur approchent. Apple est annoncé pour le 31 juillet, après ams (23 juillet) et STMicroelectronics (25 juillet), mais avant Dialog (2 août). Les analystes ne sont pas inquiets pour STM. Certes, les smartphones constituent le principal effet de levier des résultats de l'entreprise, mais elle peut aussi s'appuyer sur d'autres piliers robustes, notamment l'industrie et l'automobile (le Franco-Italien est, aussi, présent dans la Tesla 3 par exemple). "Je m'attends à ce que la société oriente le marché sur une très forte croissance du chiffre d'affaires au 3ème trimestre", explique Janardan Menon (Liberum), qui vise 9,2% de croissance séquentielle au T3, pour une marge opérationnelle de 15,3%. Le management, compte tenu des tensions sur le commerce international, devrait se garder de réviser en hausse ses anticipations 2018, estime toutefois Menon.
