par Gwénaëlle Barzic et Mathieu Rosemain

A l'occasion de sa journée annuelle dédiée aux investisseurs, le fabricant franco-italien s'est dit confiant dans sa capacité à résister au ralentissement en cours du marché des puces avant d'accélérer pour croître plus vite que la moyenne du marché au cours des prochaines années.

"Les fondamentaux de ST sont solides", a déclaré le directeur général français du groupe Jean-Marc Chéry devant les investisseurs réunis à Londres.

"Nous sommes déterminés à rendre ST plus fort avec l'ambition de faire mieux que les marchés que nous servons pour devenir un groupe durable et rentable à 12 milliards de dollars à moyen terme."

Pour l'année en cours, ST s'attend à des conditions délicates sur les marchés où il est présent, avec une évolution attendue dans une fourchette allant d'un repli de 3% à une croissance de 1,3%.

Face à ce contexte de marché qui devrait être plus favorable au deuxième semestre, le fabricant de puces prévoit un chiffre d'affaires compris entre 9,45 et 9,85 milliards de dollars et une marge brute supérieure aux environs de 39%.

La marge opérationnelle devrait quant à elle s'établir légèrement au-dessus de 14% en deuxième partie d'année après être ressortie à environ 10% sur les six premiers mois.

A un horizon de "moyen terme", le fabricant anticipe que ses principaux marchés - automobile, industrie, électronique grand public et équipement de télécommunications - devraient croître de 4% à 5%.

Il se donne pour ambition d'atteindre des revenus annuels de 12,0 milliards de dollars, une marge brute de 40%-41% et une marge opérationnelle comprise entre 17% et 19%.

Devant les analystes, le directeur financier Lorenzo Grandi a précisé que ces objectifs de moyen terme pourraient être atteints au deuxième semestre de 2021 ou en 2022 dans l'hypothèse où l'évolution des principaux marchés du groupe serait conforme aux projections.

En début d'après-midi, l'action de STMicroelectronics gagne près de 4,7% à 14,83 euros à la Bourse de Paris.

(Edité par Dominique Rodriguez)

par Gwénaëlle Barzic et Mathieu Rosemain