Schroders montre, dans le cadre d'une étude des données boursières sur les 30 dernières années, que les marchés ont progressé le plus souvent en décembre, dans 79,2 % des cas. Vient ensuite le mois d’avril, avec 74,2 %. À contrario, les mois de juin, août et septembre sont les moins favorables. En termes de performance aussi, le "rebond de Noël" est une réalité, observe Schroders : décembre se révèle en effet être le mois le plus favorable, avec une hausse de 2,2% des marchés actions en moyenne. Vient ensuite le mois d’avril, avec une progression moyenne de 1,9 %.

"Les raisons de cet "effet décembre" font l'objet de nombreuses conjectures. L'une des théories avancées invoque la psychologie des investisseurs. Il se pourrait en effet que l'humeur joyeuse liée aux fêtes de fin d'année les mette dans de bonnes dispositions, les incitant davantage à acheter qu'à vendre. Une autre théorie met en avant le rééquilibrage de leurs portefeuilles auquel procèdent les gestionnaires de fonds, qui représentent une part importante des placements en actions, avant la clôture de l'exercice", explique David Brett, éditorialiste chez Schroders.