Mais la filiale de Peugeot a des atouts cachés, selon la banque britannique, qui la démarquent de ses comparables. "Le modèle économique de Faurecia, qui repose sur une structure avec des actifs légers couplée à une dynamique de résultats et de cash-flow toujours solide, n'a pas trouvé grâce à ce stade aux yeux des investisseurs", explique l'analyste Erwann Dagorne, qui loue la nouvelle approche commerciale déployée depuis 2013. En étant plus sélectif, le groupe a amélioré ses marges et devrait continuer à le faire car, juge Dagorne, des leviers spécifiques à l'entreprise attendent d'être activés. "Réussir à attirer l'attention des investisseurs sur ce point devrait, à mon avis, contribuer à une revalorisation du titre par rapport à ses niveaux actuels, très bon marché", ajoute l'analyste. Faurecia dispose aussi d'un atout supplémentaire dans la voiture du futur avec son approche intégrée de l'habitacle, sièges, intérieurs et électronique (avec Clarion, Parrot et Coagent). Barclays valorise le dossier 55 EUR par action.
 
Outre la filiale de PSA, la liste européenne de valeurs préférées de Barclays comprend Glencore, Tesco, Royal Dutch Shell, Tullow Oil, Subsea 7, Lloyds Banking Group, Standard Life Aberdeen, Prudential, NMC Health, Ipsen, Roche, Ferguson, Assa Abloy, CRH, Deutsche Post, Avast, ASML et RWE.