Lisbonne (awp/afp) - Le groupe TAP, maison-mère de la compagnie aérienne portugaise du même nom, reste dans le rouge. Elle a annoncé jeudi une perte nette de 105,6 millions d'euros en 2019, contre 118 millions d'euros l'année précédente.

La seule compagnie aérienne TAP Air Portugal a elle creusé ses pertes, à hauteur de 95,6 millions d'euros (100,49 millions de francs suisses), contre 58,1 millions d'euros en 2018.

Ce résultat s'explique notamment par les "investissements réalisés dans le renouvellement de la flotte" estimés "à près de 55 millions d'euros" en 2019, explique dans un communiqué le groupe TAP qui comprend également la société d'assistance au sol Groundforce et ses activités d'entretien des avions au Brésil (Tap-Manutençao).

Dans le cadre de son plan de modernisation, la compagnie aérienne a reçu l'année dernière "30 avions Airbus de dernière génération de la famille Neo", ce qui lui a permis de desservir "11 nouveaux marchés", notamment au Moyen-Orient, aux Etats-Unis et en Afrique, souligne le groupe.

Outre le coût des nouveaux avions, la "baisse des recettes au premier semestre sur les vols vers le Brésil" a également eu un "impact négatif sur le résultat annuel".

Le chiffre d'affaires a augmenté de 3,8% l'année dernière pour s'établir à 3,29 milliards d'euros. En 2019, la compagnie a transporté le nombre record de plus de 17 millions de passagers, soit une hausse de 8,2% par rapport à 2018.

TAP est détenue à 50% par l'Etat portugais, à 5% par les salariés et à 45% par le consortium Atlantic Gateway emmené par l'homme d'affaires américain David Neeleman, qui avait démenti fin novembre des rumeurs selon lesquelles il souhaitait se désengager en raison de divergences avec l'actionnaire public.

afp/vj