Les marchés obligataire ont peu profité de la lourde correction qui a frappé les place européenne (-2,1% à 3.369 pour l'Euro-Stoxx50) qui bascule sous les 3.400Pts (Francfort ou Amsterdam chutent de -2,4%) et hors zone Euro, Londres ne s'en tire pas mieux (avec -2,25%).

La vague d'aversion pour le risque n'a donc pas dopé nos OAT qui finissent inchangée à 0,7150% et les Bunds se détendent symboliquement de -1,5Pt à 0,322%.
Stabilité également des 'bonos' espagnols à 1,362% (soit +6Pts hebdo) mais nouvelle dégradation marquée des BTP italiens qui repassent de 2,72% à 2,865.
Quasiment pas de variation du 'spread' Buns/T-Bonds puisque les '10 ans' US se détend de -2Pts de base à 2,878%, à +255Pts.

La morosité des investisseurs provient de ce qu'il n'y a aucun signe d'apaisement des tensions entre la Chine et les Etats Unis: Donald Trump veut restreindre drastiquement les échanges de technologies entre les 2 pays et interdire autant que possible le rachat d'entreprises US par des firmes chinoises.
'Cette escalade pénalisera forcément la croissance mondiale', 'la volatilité des marchés d'actions s'annonce donc élevées, avec des risques à la baisse sur le court terme', prévient Danske Bank.

Par ailleurs, l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'est dégradé de 102,3 vers 101,8 pour le mois de juin, mais c'est un peu mieux que les 101,5 anticipés.
Aux Etats Unis, les ventes de logements neufs ont grimpé de 6,7% en mai (à 689.000 en nombre annualisé, bien au-delà des +669.000 attendues en consensus).
Mais le Département du commerce a nettement revu à la baisse le chiffre du mois précédent, à 646.000 contre 662.000 en estimation initial: globalement, l'activité reste soutenue.
Aucun de ces chiffres n'a eu d'impact décelable sur l'évolution des bons du Trésor allemands ou américains

Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.