Les marchés obligataires européens reprennent le terrain perdu la veille, et cela représente le plus souvent des écarts symboliques, comme pour les Bunds avec -1,4Pts de base à -0,105% (et même -0,123% au meiller du jour et de la semaine), nos OAT affichent -1Pt à 0,285% (après 0,261% au plus bas), soit -6Pts sur la semaine et leur rémunération la plus faible depuis début octobre 2016.

Mais la meilleure performance du jours revient aux Gilts britanniques avec -4,2Pts, une embellie consécutive au réflexe de course vers la sécurité suscité par l'échec des pourparlers sur le Brexit entre Theresa May et le chef de l'opposition Jeremy Corbyn (pas de compromis sur le maintient de l'UK dans l'union douanière européenne).
Plus au sud, belle journée pour les 'bonos' espagnols qui se détendent de -3Pts à 0,8800% (soit -9,7Pts hebdo) et nous assistons au retracement du plancher historique des 0,879% de fin septembre 2016 (un nouveau 'plus bas absolu' a même été inscrit à 0,8500%).

Outre Atlantique, la courbe taux reste solidement inversée avec un '10 ans' qui affiche -1,2Pt à 2,393% tandis que le '6 mois' rapporte 2,523% et le '3 mois' 2,388%.

Les T-Bonds n'ont pas réagi à la forte hausse surprise (+5Pts d'un coup) de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan.
Anticipé en hausse vers 99 après de 97 en avril (ce niveau correspond à sa moyenne depuis l'investiture de Donald Trump), l'indice bondit pour atteindre un inattendu score de 102... ce qui apparaît un peu contre-intuitif lorsque la consommation des ménages se contracte symétriquement de -0,2% en avril (en même temps que l'enquête de l'Umich).


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