Un 'point haut' semble avoir été atteint mardi sur les bons du Trésor en zone Euroe, avec le re-test de zéniths annuels pour nos OAT (vers -0,2700%) et même de plus hauts historiques pour les BTP italiens à 0,8300%.

Les OAT corrigent de 3Pts vers -0,241%, les Bunds de +2Pts vers 0,522% alors que les chiffres du chômage en Allemagne ressortaient en recul de -0,1% à 6,1%.

Plus au Sud, les Bonos se dégradent de +3Pts à 0,251% et l'écart est de +4Pts sur les BTP italiens à 0,87%.

Les T-Bonds US corrigent également, avec une tension de +4,5% vers 0,69%, assez logique compte tenu de la publication d'une hausse record de +8,8% des promesses de ventes de logements en septembre contre +5,9% au mois d'août (le consensus tablait sur un ralentissement à +3,4%).
Côté emploi, le secteur privé aux Etats-Unis a créé 749.000 emplois en septembre, un chiffre de 20% supérieur aux attentes (630.000) selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par ADP (après les 481.000 postes créés en août).

Les chiffres officiels des créations d'emplois pour le mois de septembre -le NFP- seront dévoilés vendredi par le Département du Travail porteront, eux, à la fois sur le secteur privé et le secteur public: les économistes s'attendent à 850.000 créations d'emplois non-agricoles après les 1,37 millions annoncées pour le mois d'août (un score qui soulève beaucoup de questionnements).

Il est difficile de replier l'évolution des T-Bonds ce 30/09 aux péripéties du premier grand débat télévisé entre les deux principaux candidats à l'élection présidentielle américaine... qui fut peut-être le pire de toute l'histoire des face à face préélectoraux.

L'une des phrases les plus marquantes fut prononcée par Trump : 'le résultat des élections pourrait ne pas être connu avant plusieurs semaines' (suggérant qu'il pourrait ne pas se plier au verdict des urnes pour soupçon de fraude électorale).

Selon un sondage CNN réalisé par l'agence SSRS, c'est Joe Biden qui a emporté le premier duel télévisé en vue du scrutin du 3 novembre, 60% des téléspectateurs lui accordant la victoire contre 28% pour Donald Trump, et 12% optant pour un match nul.

'Dans un débat houleux qui s'est révélé plein d'invectives, il n'est pas clair que le président Trump ou le vice-président Biden ait réussi à changer le cours des élections hier soir', selon les analystes de la Deutsche Bank.




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