La journée s'annonçait chargée en chiffres de toute nature, mais celui que les marchés attendaient avec le plus de ferveur, c'était le 'NFP' (paport mensuel sur l'emploi US).

Mais la déferlante de 'stats' a glissé sur les bons du Trésor de part et d'autre de l'Atlantique comme sur les ailes d'un canard: volatilité nulle.

Les écarts du jour furent aussi insignifiants que ceux de la veille ou de l'avant veille, avec légère détente des Bunds (-1Pt à 0,2940%) et une quasi stabilité des OAT (à 0,645% et -1,5Pts de base sur la semaine).
A peine plus de mouvement sur les BTP italiens (-3Pts à 2,69%) et sur les Bonos espagnols (-2Pts à 1,32%, contre 1,300%).

Les T-Bonds se sont détendus de -0,7Pt à 2,825% (-3,5Pts hebdo), après parution des principaux chiffres clés du jour : le Département américain du Travail -qui compile le 'NFP'- a calculé que l'économie américaine a généré +213.000 emplois non agricoles au mois de juin (10% de plus que le consensus de +195.000).
Par ailleurs, les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été révisées en hausse, passant de +159.000 à +175.000 pour avril et de +223.000 à +244.000 pour mai, soit un solde net de +37.000.

Paradoxalement, le taux de chômage a grimpé de 0,2 point à 4% alors qu'une stabilité à 3,8% était attendue.
Le taux de participation au marché du travail a progressé de 0,2 point à 62,9% et le revenu horaire moyen des salariés du privé (non agricoles) a augmenté de 2,7% en rythme annuel, à 26,98$, soit une relative stabilité par rapport au mois de mai, ce qui contribue à tempérer les craintes de durcissement de la politique monétaire de la FED.

Côté Europe, la production industrielle de l'Allemagne a bondi de 2,6% en mai selon des données ajustées de Destatis, après une contraction de 1,3% le mois précédent (le consensus tablait sur +0,3%).

Le déficit commercial de la France s'est creusé en mai de +0,8MdsE pour s'établir à 6MdsE, selon les données CVS-CJO de l'administration des douanes (les exportations françaises retombent de -2% après +2,9% en avril à 40,5MdsEs, alors que les importations se stabilisent à un haut niveau (-0,1% après +2,8%) de 46,5MdsE.
Aucun des chiffres ci-dessus n'a semblé avoir le moindre impact sur les Bunds ou nos OAT... d'ailleurs rien ne semble avoir provoqué le moindre remous sur les émissions libellées en Euro cette semaine.


Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.