Journée peu intense sur l'obligataire, en l'absence de catalyseurs.
La prise de position de Joachim Nabel (Bundesbank) en faveur d'une réduction du bilan de la BCE (en complément de nouvelles hausses de taux) n'a pas vraiment eu d'impact: Christine Lagarde avait rappelé lors de la dernière réunion que cette stratégie n'était pas encore sur la table.

Les taux se détendent de -3,5Pts sur les OAT (2,480%) et de -4Pts sur les Bunds (1,9780%) mais les BTP italiens se dégradent symétriquement de +3,5Pts à 3,921% (après 3,985% au pire moment de la séance).

L'embellie s'est affirmée au fil des heures sur les T-Bonds qui affichent -6Pts à 3,758%, sans véritable explication probante, le pétrole reprenant par exemple +2% à 89,6$... mais il faut se souvenir que les marchés affichent toujours un certain 'optimisme' à 24 ou 48H du 'pont' de Thanksgiving.

Les dernières projections de l'OCDE -toutes revues à la baisse pour 2023- n'invitent pourtant pas à l'optimisme : en Europe, l'économie devrait croitre de 0,5% seulement puis de +2,2% en 2024, aux Etats Unis ce sera 0,5% en 2023 et 1% en 2024 (très en-deçà de la moyenne historique), la Chine sera à +4,6% en 2023 et 4,1% en 2024... à condition que le 'zéro Covid' n'asphyxie pas l'économie.
Or Shanghaï est quasiment confiné à compter de ce jour : les centres commerciaux, les lieux de loisirs, et même les parcs sont fermés, à Pékin, ce sont toutes les écoles, à Guangzhou, 5 millions d'habitants sont tenus de s'enfermer chez eux, les arrivées dans les aéroports sont sous étroite surveillance, tous les 'cas suspects' sont envoyés à l'isolement (liste non exhaustive).

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