'Petite journée' mais tendance clairement positive sur les marchés de taux européens, en l'absence des opérateurs américains, en congé ce jeudi pour cause de 'Thanksgiving' : la volatilité a été faible, l'activité le fut plus encore, du fait de l'absence de tout catalyseur, tels des chiffres 'macro'.

La séance de mercredi avait été marqué par une déferlante de 'stats' aux Etats Unis, la plus commentée étant celle de l'inflation 'PCE' au mois d'octobre qui atteint +5% en donnée brute et +4,1% en 'core rate', des niveaux jamais vus depuis 31 ans puis 30 ans respectivement.

C'est ce qui conduit la FED à reconnaître que l'inflation s'installe dans la durée (dans ses 'minutes' publiées mercredi soir) et la banque centrale ne dissimule plus son intention d'accélérer dès janvier la réduction de ses achats d'actif: une diminution de 30 milliards de dollars par mois dès janvier (soit le double du rythme actuel) semble très probable.

La FED pourrait ainsi achever son processus de 'tapering' d'ici la mi-mars mais ne commencerait à relever ses taux directeurs qu'à partir de juin prochain, selon les stratèges de Goldman Sachs.
En Europe, la croyance dans un maintien des taux zéro jusqu'à fin 2022, début 2023 demeure forte: nos OAT voient leur rendement fondre de -3Pts, de 0,145% vers 0,115%, les Bunds se détendent de -2,5% à -0,251%.
Plus au Sud, les Bonos effacent -1,5Pt à 0,505%, les BTP italiens -2Pts à 1,055%.
Les Gilts britanniques creusent leur avantage par rapport aux 10 ans italien, avec -3Pts à 0,968%.


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