Aucune statistique inscrite au programme ce mercredi, ni en Europe, ni aux US: les marchés obligataires ont évolué au gré des rumeurs concernant la teneur du communiqué qui sera publié demain par la BCE (l'inflation restera inférieur à 2% au moins jusqu'en 2022).

Aucune 'annonce' n'est attendue mais peut être des allusions à la volatilité des changes après que l'Euro ait failli franchir le cap des 1,200/$ et ait également failli inverser sa tendance long terme (2011/2020).

Les marchés obligataires ont subi les effets d'un retour du 'risk-on' qui s'est amplifié au fil des heures et qui prend des proportions spectaculaires à mi-séance à Wall Street avec de +2,4% sur le Dow Jones à +3,1% sur le Nasdaq.

Les T-Bonds se retendent de +2,3pts de base à 0,707%, les Bunds de +3,5Pts à -0,46% et nos OAT de +2,7Pts à -0,165%.

Plus au Sud, les Bonos terminent stables à 0,335% et les BTP italiens semblent avoir profité de regain de confiance des investisseurs avec une détente de -3,3Pts vers 1,07%.
Outre Manche, le ton monte encore entre Boris Johnson et les négociateurs européens : le Royaume Uni opte pour un 'hard Brexit' d'ici le 15 octobre mais refuse d'en endosser les conséquences, et pourrait même revenir sur ses engagements concernant les 2 Irlande.
Les Gilts se dégradent cette fois de 4,5Pts à 0,234% mais cela ne fait pas une grosse différence par rapport aux +3,5Pts des Bunds.



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